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vendredi 29 septembre 2017

Au petit matin Au milieu de l’aube Entre le croissant De lune Et le soleil levant



Au petit  matin
Au milieu de l’aube
Entre le croissant
De lune
Et le soleil levant

Je trace
Une ligne  droite
A l’encre noire
D’abord
Sur la feuille blanche
Livide
Puis ensuite
Je m’en évade
Dans une brume mauve
Par des rêves
Lucides
Et alors
Au gré de mes visions
Qui
Envahissent
Mon âme

Je compose

Mes paradis
Pastels paillons
Ou mes enfers
Fougères pourpres
Ou mes purgatoires
Bleues peines

Avant que le soleil ne soit haut
Dans le ciel 

Je compose

Vite
Et bien

Au petit  matin
Au milieu de l’aube
Entre le croissant
De lune
Et le soleil levant.









Et j'emmerde l'écriture inclusive...

DELAPORTE                                                                              Le 29/09/2017
 Yves-Denis


                                A Madame le Secrétaire perpétuel de l’Académie française

                                A Mesdames et Messieurs les Académiciens,



                                 Une nouvelle fois –et j’espère que ce ne sera pas la dernière fois j’aime les péripéties pendant les brigues- j’ai l’honneur de vous écrire pour présenter ma candidature au Fauteuil René GIRARD.



Sur mon compte Twitter principal @YDENISDELAPORTE vous trouverez tous les liens utiles pour vous guider dans ma Poésie Virtuelle et pourrez suivre ainsi l’évolution de ma brigue.


 Je suis à votre disposition pour toute visite que vous jugerez utile de m’accorder sauf pendant les Vacances de Toussaint, période pendant laquelle je pars à Nice.


 J’ai l’honneur, Madame le Secrétaire perpétuel, Mesdames et Messieurs les académiciens de vous prier de bien vouloir agréer mes sentiments les plus respectueux.



Et j'emmerde l'écriture inclusive...



                Yves-Denis DELAPORTE
                 X

lundi 25 septembre 2017

Le neuf

Équinoxe

 Beethoveen 
Lunatique 

 Toujours

A sa lumière

 💙


Magique


💙
 Le neuf est frère

mardi 19 septembre 2017

Glencoe



Dans la vallée de la mélancolie
Désolée
La fumée
Monte
La fumée
Des maisons incendiées
De Glencoe
Sur la route…

Dans la vallée de la mélancolie
Désolée
Les cris et les pleurs
Montent
Les cris et les pleurs
Des vieillards et des enfants massacrés
De Glencoe
Sur la route…

Dans la vallée de la mélancolie
Désolée
Les râles
Montent
Les râles et les soupirs
Des derniers blessés
De Glencoe
Sur la route…

Dans la vallée  de la mélancolie
Désolé
La troupe rouge
S’en va gaiement
La troupe rouge
A fait son devoir
Montent les rires
Ce soir les pères de famille
De la troupe rouge
Retrouveront les enfants
Dans la troupe rouge
Monte la liesse
Oublions
Glencoe
Sur la route…

Dans la vallée de la mélancolie
Désolée
Monte
De loin
Là bas
 Du paysage ruiné
De Glencoe
Un air de cornemuse triste
Qui emplit
Et rebondit
Dans
La vallée
Un air de cornemuse
Bruyère mauve
Tenace
Sur la route…

Le guide écossais a fait arrêter la troupe

« Vous avez bien tué le barde
Le barde
Dans la vallée de la mélancolie
Tout à l’heure à Glencoe ?

 Sinon vous avez perdu… »

Un grand silence
Dans la troupe rouge 
Damnée
Sur la route.

lundi 18 septembre 2017

Jacob!

Albe
 Toujours

Bataille...

 Aurore blême
Toujours

Lutte...

Petit matin glauque
Toujours


Affres...


Poète
Toujours
Déhanché

 Boîte


Jacob!

vendredi 15 septembre 2017

Montjoie Saint Denis




Bâtis mon Montjoie

M’ordonne
Ce matin
La Pythie
M’ordonne
Ce matin
Apollon.


Mon Montjoie

Je ne suis pas
Saint Denis
Je ne suis pas fou
Je ne me promène pas
Une tête sous le bras
Maudit Apollon!

Attention à toi
Poète
Me répond la Pythie
Pas de blasphème
Rimailleur
Insolent
Me répond la Pythie
Pas de blague
Sur les saints céphalophores
Me répond la Pythie
Poète
Damné
Bâtis mon Montjoie
Tout de suite
Ou sinon… !

Mais Apollon
Protecteur
Ne sois pas ingrat
Je te bâtis
A chaque poème
Ton Montjoie
A chaque rime
Je te bâtis un monument
Pas besoin de pierres entassées
Physiquement
Pas besoin de tas de cailloux
Pour indiquer un chemin
A chaque poème
Virtuellement
Je te bâtis
Un mont de grande  Joie
Phébus
Mon chemin est le tien
Et je t’honore
Comme j’honore
Mon saint Patron
Saint Denis
A chaque poème
Claque
Un neuf octobre
Pourpre et or
Au vent
De ta Poésie
Apollon
 Claque
Un Montjoie Saint Denis
Au gré de ton humeur


Apollon


Inspire-moi juste…

Tu es trop malin
Poète
Soupire la Pythie !

lundi 11 septembre 2017

Je soupire.



Pommes
Pourries
Poires
Blettes
Poèmes
Usés
Jusqu’ à la corde

Je soupire d’effroi...

Melon
Craquelé
Sur la table
Nouveau Nothomb


Je soupire d’aise...

Apollon joue avec moi  au Ping-Pong 

Je soupire.

vendredi 8 septembre 2017

Encore une fois


L’enfant est rentré en pleurs
Encore une fois
Ses camarades d’école
Lui ont piqué
Son  déjeuner
 Encore une fois.


Sa mère
Le console
En vain
Encore une fois.

 Mais Hugo défends-toi donc
Rends les coups
Aguerris-toi
Donc
Sois un homme!

Dit la mère excédée
Encore une fois.

Si facile à dire
Quand l’on est
Trop petit
Face à des grands
Qui veulent confisquer
Son bien le plus précieux


Encore une fois



Lui voler ça
Lui voler cela.

Il peut tout admettre mais pas ça !

Lui voler ses thalers ?
Pas grave.
Lui voler sa Bible ?
Pas grave.
Lui voler sa montre ?
Pas grave.
Lui voler des tulipes noires ?
Pas grave.
Lui voler ses jeux ?
Pas grave
Lui voler son chapeau ?
Pas grave.

Mais lui voler cela.
Encore une fois
Il y songe
Mais lui voler ça.

Et plus grand
L’enfant
Discourt
De tout
Droit naturel
Résistance
Droit de guerre
Pour oublier  ce vol
Mais
Jamais il n’oublie
Et toujours il y pense
Rancunier.

Oser lui voler son trésor
Encore une fois
Il n’oublie jamais
Lui voler son Vieux Gouda…

Un crime!

 Il a beaucoup de qualités
Mais il  a un défaut
Il n’a qu’un défaut
Un gros défaut
Malgré les ans
Encore une fois
Il n’oubliera pas
Il a la justice vindicative
Il est vindicatif


Hugo GROTIUS.

jeudi 7 septembre 2017

Catholique, protestant, athée ou païen ?



Catholique, protestant, athée ou païen ?

Méditation

Toujours

Je cours
Autour
De la mare aux canards
De
Feyen.

Catholique, protestant, athée ou païen ?

Méditation


Les fleurs de nénuphar
Y
Sont
Toujours
Roses

- Joli Krishna  -

Et
Les canards
Verts


Autour
De la mare aux canards
De
Feyen

Tout est paisible.

Canards verts ?

  Vers ?

Maudit Apollon!



Catholique, protestant, athée ou païen ?

Méditation


Plus de nymphes
Autour du Lac
Ausone pleure avec moi
Désenchanté

Méditation

Peut être un peu trop agnostique
Sous les tilleuls
Les religions se valent
Sous le tilleul
Même les athées

Je me tiens les côtes
Point de côté
Et je reprends le souffle…

Je cours
Autour
De la mare aux canards
De
Feyen

Plus que 50 mètres…


Catholique, protestant, athée ou païen ?

Méditation

Je suis arrivé
Je respire
Je mesure ma tension
 

Bah

Peu  importe  les religions
Œuvrons
Dirait
Le
Bon samaritain..

A l’ombre de l’abbaye
A côté
Ne serai-je pas trop catholique
Là maintenant
Mon côté protestant se révolte
N'oublie pas la Saint Barthélémy 

Je tergiverse 
Dubitatif

Et j'aime bien aussi les cultes anglicans
J' y pense soudain
Et les gâteaux de la Pâque orthodoxe 
Sont si délicieux

C’est reparti…



Catholique, protestant, athée ou païen ?

Méditation

Toujours

Je cours
Autour
De la mare aux canards
De
Feyen.

mardi 5 septembre 2017

Ma poésie serpente trop mosellane.


Ma poésie serpente mosellane…

Et  je chemine dans mes vers
Toujours petit âne, toujours âne
Guidé  dans les pampres et les verts
Coteaux par  Dionysos ou Apollon.

Ma poésie serpente mosellane…

A travers les  vignes de l’Hunsruck, ah dans ces vignes
Que me semble loin la Tour Eiffel
Je  me laisse guidé, guidé,  mille signes
Illuminent électeurs mon chemin âpre dans l’Eifel.

Ma poésie serpente mosellane...

Les nymphes et les sylvains chantent courage
Courage, Poète, courage, Trèves , et je me plains
Que mon chemin est long encore, mais je persiste sage
A mon arrivée consolation, chope de bière ou galopin.


 Ma poésie serpente mosellane…

Et je me  mets sur les pas d’Ausone
Ce n’est pas facile, je sais, pont aux ânes
Diront les critiques, trêve rose,  friend zone
Diront les insolents , cancanent

Les  moqueurs, tant pis pour eux,  toujours à la fin

Serpente ma poésie,  toujours serpente

 Ma poésie serpente trop mosellane.