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samedi 29 juin 2013

mon FLORIAN!


Ah

gentil lecteur

tu me demandes:


insolent Poète

dans tes poésies

n'es-tu pas trop moralisateur
en fait?

malgré ton air désinvolte
tu distilles

le bien

sous l'apparence du mal

sans cesse
à partir d'un vin aigre

tu me fais un Cognac
de vertu

qui à la longue peut me lasser

Comtesse de Ségur admirateur

ne peux-tu pas cesser de jouer
méchant blondin Poète

au fabuliste?


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Ah mignon lecteur

j'ai lu ton message avec beaucoup d'attention

et j'ai réfléchi


et la Muse Houna

m'aide

et Apollon
mécheux
brun BB BRUNES
coiffé
est venu me souffler la réponse!

Ah
FABULISTE

tu as peut être raison
perspicace lecteur

dans la lignée de


Jean-Pierre Claris de Florian
Jean de La Fontaine
Ivan Krylov
Charles-Guillaume Sourdille de la Valette
Jean-Jacques Boisard
Jean-François Boisard
Antoine Le Bailly
Ésope
Bidpaï
Tomás de Iriarte
Abstémius
Isaac Nicholas Nevelet
Carlo Gozzi
Phèdre
Avianus
Gabriele Faerno
Loqman
Gotthold Ephraim Lessing
Christian Fürchtegott Gellert
Félix María Samaniego
Jean-Jacques Boisard
Antoine Houdar de La Motte
Charles Gildon
Mancini-Nivernois
Jules Soliste Milscen
Jean-Joseph Vadé
Isaac de Benserade
Nicolas Grozelier
L'Abbé Aubert
Jean-Joseph Vadé
Berlot-Chapuit
Antoine Furetière
L'abbé Le Monnier
Charles Perrault
Maximus Planudes
Al-Ibsihi

dixit WIKIPEDIA


des BB BRUNES aussi


j'appartiens peut être à ce monde littéraire


et du coup

j'ai regardé

attentivement

dans cette masse d'auteurs

celui qui aurait pu me faire naître cette vocation!

Ah

LA FONTAINE
est certes génial

certes PERRAULT
m'enchante


certes ESOPE est une référence


mais celui qui m'a fasciné
celui qui m'a marqué
le plus

c'est le gentil FLORIAN


Ah
lecteur

sur ses fables
enfant

que j'ai pleuré

alors
que je te défie
lecteur dubitatif

de pleurer
sur LA FONTAINE

trop lourd
dans ses épilogues
trop lourd
dans ses morales!



Ah

jamais je n'ai gémi pour l'agneau


et je n'aime pas plus

d'ailleurs

qu'il sacrifie trois jouvenceaux

pour prouver

qu'un
loup
a raison
qu'un vieillard

aussi péniblement

alors
que

tendre lecteur

enfant
je verse encore des larmes
grillon
même en ce moment
pour le pauvre papillon déchiré!



Ah

cet auteur
est mon préféré
ce Florian

lecteur c'est ainsi

et tourterelle Poète
je le prise

pour sa légèreté
son génie
sa grâce

et je médite sur son sort de Poète
mort trop jeune
encore
et je déplore le destin de l'oiseau légendaire


et je l'aime
mon poète
et je l'aime
mon phénix
et je l'aime

mon FLORIAN!

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3 commentaires:

  1. Fabuliste
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Fabuliste

    Florian
    http://www.shanaweb.net/florian/la-vie-de-florian.htm

    Le grillon pleure le papillon
    http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/jean_pierre_claris_de_florian/le_grillon.html

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  2. Des fabulistes contemporains

    BB Brunes -- Houna
    http://www.youtube.com/watch?v=eu0zrLs3CSI

    Je composais tout en les écoutant!

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  3. Jean-Pierre Claris de FLORIAN (1755-1794)

    Le grillon


    http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/jean_pierre_claris_de_florian/le_grillon.html

    Un pauvre petit grillon
    Caché dans l'herbe fleurie
    Regardait un papillon
    Voltigeant dans la prairie.
    L'insecte ailé brillait des plus vives couleurs ;
    L'azur, la pourpre et l'or éclataient sur ses ailes ;
    Jeune, beau, petit maître, il court de fleurs en fleurs,
    Prenant et quittant les plus belles.
    Ah! disait le grillon, que son sort et le mien
    Sont différents ! Dame nature
    Pour lui fit tout, et pour moi rien.
    je n'ai point de talent, encor moins de figure.
    Nul ne prend garde à moi, l'on m'ignore ici-bas :
    Autant vaudrait n'exister pas.
    Comme il parlait, dans la prairie
    Arrive une troupe d'enfants :
    Aussitôt les voilà courants
    Après ce papillon dont ils ont tous envie.
    Chapeaux, mouchoirs, bonnets, servent à l'attraper ;
    L'insecte vainement cherche à leur échapper,
    Il devient bientôt leur conquête.
    L'un le saisit par l'aile, un autre par le corps ;
    Un troisième survient, et le prend par la tête :
    Il ne fallait pas tant d'efforts
    Pour déchirer la pauvre bête.
    Oh! oh! dit le grillon, je ne suis plus fâché ;
    Il en coûte trop cher pour briller dans le monde.
    Combien je vais aimer ma retraite profonde !
    Pour vivre heureux, vivons caché.

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