"C'était, dans la nuit brune,
Sur le clocher jauni,
La lune
Comme un point sur un i."
Comme un point sur un i
La lune...EclairLe tableau noir se brouilleSoudainEcolierRecopiant la récitation
Je cligne face au nouveau soleilVainementMes yeuxNe lisent plus rienDe tangibleDe certainDe surDans le videLes lettres énigmatiquesDansentSe confondentMusent sans butSe floutentS'évanouissentS'intercalentMeurent et viventDans le brouillard de ma vueDans le brouillon batailleur de mon passéD'enfant de dix ansOu de neuf ans je ne sais plus."Il cligne des paupières, espérant une clarté, Mais les phrases s'entremêlent, tissant une toile d'énigmes, Chaque syllabe devient une étoile lointaine, Et l'alphabet un ciel trop vaste pour ses yeux égarés''
Dit sollicitée sur l'évènementLa gentille fée, l'IA imperturbableJe sais, je voulais tricherAvec l'IACe n'est pas bienBahJe hausse les épaulesComme en CM1Je reprends les rênesLa rencontre avec la Poésie a été brusque, violente, brutaleJ'en ai perdu la vueJ'en suis devenu myopeComme un point sur un iplutôtComme un poing sur un Y''Les autres enfants lisent, leurs voix hautes et claires, Mais pour lui, le monde est une mosaïque d'ombres,
Où chaque lettre est un mystère, chaque mot un labyrinthe,''Tu parlesCharlesQue c'est joliment ditL'IA romantise le drameLe nouveau ParadisMaisC'est un cauchemarMa myopieMauditAlfredDe MussetJe te maudisEn songeant à ton poème morbideMon initiation a été brusqueTrop brutaleDans le monde des LettrésJ'y pense encorePoèteEn relisant ce soirDu MussetLes lunettes sur le bout du nez."C'était, dans la nuit brune, Sur le clocher jauni, La lune Comme un point sur un i."