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jeudi 8 octobre 2015

Je me souviens…



Je me souviens…


Méthodique

Délicatement

Un à un

Il roulait en boule ses vêtements 

De manière appliquée

Bord à bord

Lentement

Il s’appliquait 

Très lentement 

Presque de manière scientifique

Pas un pli

Pas une froissure

Pas un faux pli 

Sa méthode était efficace

Ses vêtements toujours impeccables

Toujours pimpant

Je l’admirais pour cela

Paradoxe

Tant de lenteur

Pour un résultat si rapide

Sur lui…

Quel génie !

Il roulait en boule ses vêtements 

Sans se soucier

De tout

De rien

Ni du reste

Ni de nous

Zen

Avec prestance

Il traduisait le vide

En espace

Et je contemplais

Le moindre de ses gestes

Avec attention

J’admirais sa facilité

D’ailleurs

Il était excellent

Aussi

En latin

Cela le prédestinait

Peut-être

De rouler

En boule

Ses vêtements

Peut-être 

Aux versions latines ?

Je me souviens…

Et je tirais la langue

 Chaton

Avec ferveur

Ravi

J’adorais

Que cela s’éternise

Je priais

Mais

Hélas

Le temps passe

 Hélas
 Hélas
 Hélas



 Hélas...

Mais toujours

Toujours

Pour moi

Présent

Il roule en boule ses vêtements 

Dans mes souvenirs

Fabrice !

 Je me souviens…

mercredi 7 octobre 2015

Belle et Sébastien…


Dans tes flancs
Belle
Je vais reposer
Ma tête
Belle
Et rêver
Avec toi
De montagnes inexpugnables
De fleurs précieuses
Aussi précieuses que des diamants
Ou de l’or
Ou des épices
Ou ton amour
De lacs bleu ou vert turquoise
Où sommeillent  
Et attendent
A jamais
Des Ys
Alpestres
Des Yys
Le Jugement dernier …

Entre  tes flancs
Belle
Je vais reposer
Ma tête
Belle
Et rêver
Avec toi
De mes descendants
Et de tes descendants
A jamais
Liés
Par notre pacte
Frères de sang
Chiens des Pyrénées
Dans mes armes
Bête 
Héraldique
Pour toujours
Dans l'azur
Tu brilleras
 Aussi dorée
Que des baked potatoes
Belle …

Sur tes flancs
Belle
Je vais reposer
Ma tête
Belle
Et rêver
Avec toi
Et mourir peut être
Ce soir
Mais peu importe
Demain
Nous jouerons au ciel
Éternellement amis
Sébastien et
Belle
Maternellement copains

Belle et Sébastien…

mardi 6 octobre 2015

Pain perdu….



Sur la plage de Menton

Tout leur saoul
Les enfants
Jouent

A la soule !

Atchoum…

Les enfants
Princes
Florentins
Se battent

 Haspatum !

Le vicaire anglican

Sur la jetée
Pleure...

File, file 
 
Le temps

Amer, salé

Pain perdu….

Un enfant
De la balle
S’empare
Du ballon
A la main
Et le porte
Chez ses ennemis…

Yes !

Le vicaire anglican
Sur la jetée
Rit

Du rugby

Comme là bas

Comme lui...

Il peut mourir
Ici
A Menton

Heureux...

File, file

Le temps

Plein de miel,  doré  french toast

Pain perdu….

vendredi 2 octobre 2015

Bah !

Attention, attention

Je suis un clown

Un clown gentil, un clown facétieux

Un clown triste

Aussi

Bleu est mon nez...


Bah !


Attention, attention

Je suis un clown

Un clown gentil, un clown facétieux

Un clown affable

Aussi

Qu'avec les gentils !




Attention, attention

Je suis un clown

Un clown gentil, un clown facétieux

Un clown heureux

Aussi

Rouge est mon coeur...


Bah !


Attention, attention

Je suis un clown

Un clown gentil, un clown facétieux

Un clown agressif

Aussi

Qu'avec les méchants !


Attention, attention

Je suis un clown

Un clown gentil, un clown facétieux

Et trop souvent je ris de tout

Même de ma HTA

Et trop souvent je pleure de trop

Aussi des clowns

Qui terrorisent les enfants

Plus des clowns !

Mais bah je sèche mes larmes

Bah

Tout passe

Cinq minutes

Au soleil de midi

Jusqu'à mes prochaines larmes

De 13 heures!

Mais bah toujours  j' offre mes fleurs

Bah

Toujours aux amis ou à mes mies

Ou à personne !

Mais bah je continue de gambader

Bah

Mon chemin

Sur mon monocycle 

Vers l'Académie ou la Poésie ou la verte prairie !

Mais bah toujours Apollon est un terrible M. Loyal

Bah

Et je tremble

Et j'espère

Et je vis, je bouge, je tombe, je meurs

Ainsi

Bah

Aussi Clown

Bah!

mercredi 23 septembre 2015

Rien qu’un mot Pucelle !



Pucelle

Conseillez moi

Donnez moi

Un seul argument

Pour me convaincre

Moi

Qui ne suis que Dauphin

Qu’un bâtard

Peut-être  

Qu’un enfant rejeté

De sa mère et de son père

Moi

Qui

Suis abandonné de Dieu

Et balloté

Par une Providence

Cruelle

Moi

Sur qui pèse le malheur

Conseillez moi

Donnez moi

Votre avis

Si vos voix sont divines

Je les suivrais

Si vos conseils sont sages

Je m’en inspirerais

Si Saint Michel

 Le tueur de dragons

Vous guide

Je vous écouterais

De même

Si Dieu est avec vous

Si Dieu est avec le Roi

Si Dieu est avec moi

Enfin

Soyez victorieuse de mes doutes

Mais pas de longs palabres

Pas de longues phrases

Pas de savante dialectique

Pas de constructions rhétoriques savantes

En un mot

Luttez mes scrupules

Vaincrez moi

Moi qui ne suis rien

Et pourtant

Roi

Je vous attends


Qu’un mot

Et je vous confie une armée

Et vous partirez délivrer

Orléans

Rien qu’un mot

Pucelle

Et la colombe de votre étendard

Argenté

 Flottera 

Au sacre

Au dessus de moi

A Reims 

Rien qu’un mot !


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Frère !

Répondit simplement

Jeanne d’Arc…

vendredi 18 septembre 2015

Nietzsche est mort !



Friedrich Wilhelm, Friedrich Wilhelm, Friedrich Wilhelm éveille-toi,  réveille-toi donc gentil Philosophe!

Où suis-je Seigneur ! Non…Ce n’est pas vrai…Au Paradis ? Je rêve... Je dois être entre la vie et la mort certainement, je touche tout pourtant, je suis là et nulle part, c’est illogique! Je sens tout ! Je vis tout! J’entends tout dans le nombril du monde!  Quel enfer!


A force de ne pas croire en moi, tu vois , je suis  bien vivant! 

Non c’est impossible! Pas au Paradis  en plus!

Tu préfères donc l’enfer ?

Le ciel bleu infini, les citronniers dodus de Menton, le chemin escarpé d’Eze , … vivant j’ai vu la beauté …  rien n’est pourtant aussi beau qu’ici! Et la musique céleste m’enchante! Wagner est dépassé!

Qu’ai-je donc fait de bien Seigneur ? Quel mérite ? Je t’ai défié Dieu , je mérite l’enfer!

 C’est ainsi ! Ne me demande rien, je ne me justifie jamais. J’étais avant toi, je serai après toi! Je suis ton éternité ou ta second ! Et je sanctionne comme je l’entends ! Même au Paradis!


Tu veux donc me punir Seigneur ainsi ?

Ah non Friedrich Wilhelm tu ne me feras pas un dialogue à la  manière d’Amélie Nothomb!

Amélie Nothomb ?

Oublie Friedrich Wilhelm, je suis dans tous les temps! Bon je vais te laisser, Guy Béart arrive!

Guy Béart ?

Tsss!

Seigneur explique-toi, pourquoi….

Friedrich Wilhelm tu es mort…Nietzsche est mort!

(Dieu et les anges rient…)


Noooooooooooooooooooonnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn!

jeudi 17 septembre 2015

Mon dîner poétique presque parfait est servi...

En apéritif


Des verrines de lait

 Acidulées

Sur leurs bords

De

Cristaux

Pourpres

De

Tang

A  la framboise!




En entrée



Des anguilles

Argentées

Braisées

A la mode de Pons

Dans une clochette dorée!



En plat principal



Des puits d'amour

De tartare

De cheval

Accompagnés

Dans un jus bleu

De frites opalines  

Dansantes

A la végétaline !



En dessert



Une reine de Saba

Une simple reine de Saba

Une reine de cédrat orange

Une reine de Menton

Dans une tombe de chocolat amer !


Hé ne pars pas

Lecteur

Mon dîner poétique  presque parfait est servi...