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jeudi 26 novembre 2015

Safe in the Arms of Jesus !


L’enfant
Ce midi
Se tenait
Dans les bras
Du père
Tout confiant
Tout sage
 Dans les bras

De son père

Et ne bougeait plus !

L’enfant se tenait
Dans les bras
De son père
Et dormait
Tout confiant
Tout sage
Et dormait tout paisible

Dans les bras
Du père

Tout sage
Tout confiant 
Et je contemplais
Ravi
Ce spectacle !

L’enfant se tenait
Dans les bras du père
Et
Parfois
S’éveillait
Et faisait
Des bulles
De lait
Qui explosaient
Bulles d’air
Tout confiant
Tout sage 

 Dans les bras
De son père
Et j’hésitais
A ne pas en rire !

L’enfant se tenait
Dans les bras du père
Et remuait sa lourde tète
Et s’étirait
Et allongeait
Ses jambes
Et étirait
Ses mains
Vers le soleil
Ou les cygnes
Du lac
Dans les bras de son père
Il bougeait tant
Qu’il a été remis à terre
 Des bras
De son père
Et je pensais
A cet air de 1868
Mis sur la Tombe de Réginald
En les voyant
Rentrer à la maison
Et je chantonnais
En pleurant
Sur ce poème
Maudit Apollon

Safe in the Arms of Jesus !

mercredi 25 novembre 2015

Mon frère Je t’ai tant haï Tant Mon frère…


Mon frère
Je  t’ai tant haï
 Tant
Mon frère…

Et
Aujourd’hui
Je le reconnais
Devant
Mes petits frères
J’ai eu tort
Aujourd’hui
Je le confesse
J’en fais pénitence
Pardon
Mon frère…

Mon frère
Je  t’ai tant haï
 Tant
Mon frère…

Maintenant
Je t’aime
Maintenant
Autant  que Frère loup
Ou Sœur Mort
Mon frère
Toi
Que j’ai mortifié
Et maltraité
Et mortifié
Et torturé

Pardon
Mon frère
Pardon



Mon frère
Je  t’ai tant haï
 Tant
Mon frère…


Pardon
Mon frère
Toi qui bois avec moi
 Toi qui vis de moi
Toi qui m’enveloppes
Toi qui  me protèges
Pardon….

Mon frère
Je  t’ai tant haï
 Tant
Mon frère…

En te tuant
J'ai tué mon âme 
Je me suis trompé
Mon Frère
Et j’ai été orgueilleux
Et je suis allé trop loin
Mon frère



Mon frère
Je  t’ai tant haï
 Tant
Mon frère…

Et
Aujourd’hui
Je le reconnais
Devant
Vous
Mes petits frères
 Le diable m'a trompé
Aujourd’hui
Je le confesse
J’en fais pénitence
Pardon
Mon frère…

Mon frère
Je  t’ai tant haï
 Tant
Mon frère…

Maintenant
Je me repens 
Mon frère
Toi
Que je vais retrouver
Près de Dieu
Ne sois pas trop Sévère
Dans tes réquisitoires
A mon Jugement Dernier 
J'ai été faible
Pardon
Mon frère



Mon frère
Je  t’ai tant haï
 Tant
Mon frère…


Pardon
Mon frère

Pardon….

Mon frère
Je  t’ai tant haï
 Tant
Mon frère…

En te tuant
Je me suis tué
Mon Frère
Et j’ai été orgueilleux
Et je suis allé trop loin
Mon frère
Ne faites pas comme moi
Mes petits frères
Traitez le en ami
Non en ennemi
Dieu se cache parfois
Aussi
Dans le Mal
Mon frère
Pardon…




Mon frère
Je  t’ai tant haï
 Tant
Mon frère…

Adieu


Mon frère âne
Mon frère Corps !

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Ainsi chantait Saint François d'Assise le jour de sa mort...

mardi 24 novembre 2015

bourgeons!

Novembre

 Feuilles mortes

Brouillard et nuit longue

 Et lune rouge et soleil éteint

Et au vent du Nord vie, bourgeons!

vendredi 20 novembre 2015

Les Frères Karamazov…


Dans le petit village
Russe
Pimpant de rouge et de jaune
Ce dimanche de Pâques
Les prisonniers
Sont arrivés ce matin
Et les villageois
Leur apportent
Des œufs multicolores
Du pain, du sel et du lait
Et les enfants
Les entourent
Et lancent leurs chapeaux
en criant
Hourra 
Et le maire
Accueille le capitaine
Et le pope les bénit
Et même les plus récalcitrants
Se signent
Et le convoi
S’arrête
C’est le dégel
C’est le printemps
La fonte des neiges
Le sol devient meuble
Et les gardiens chantonnent
Et se laissent aller
A un petit somme…
Tout est tranquille
Sous le soleil de midi
Une petite pause…

Seuls
Quatre enfants se chamaillent
Depuis tout à l'heure
Se disputent
Se bagarrent
Se battent
Et troublent
L’ordre !

Bah dit l’un des villageois
Encore les enfants Karamazov !
Au regard  interrogatif d' un prisonnier 
Toujours à se chamailler
Les mauvais  drôles 
Et à lutter
Ils sont insupportables
Ivan, Alexis, Dimitri et Nikolaï 
Je plains leur pauvre père...

Et le prisonnier prend un crayon
Et note leur nom 
Et rêve déjà 


Les Frères Karamazov…

Ami maître Ne m'oublie pas !

A Paris j'adorais visiter le cimetière animalier d'Asnières...un lieu très émouvant.

 Beaucoup de chats tout chauds de soleil y dormaient sur les tombes toutes froides .

 Fantômes trop vivants

Ils ronronnent toujours insensibles


Ami maître



Ne m'oublie pas !

mardi 17 novembre 2015

Atreyu Lecteur !

Dans mes poésies

Apollon ouvre parfois ma porte...



 Dans ma poésie

Apollon ferme parfois ma porte...



  Alors

Faufile- toi

A temps

A travers mes portes
 

Qui battent au vent de l'inspiration

Ne te pétrifie pas

Atreyu  Lecteur !

lundi 16 novembre 2015

Le jardinier a de la fierté !



Le jardinier n’a pas pris garde

Le  liseron blanc
Le beau liseron blanc
Le liseron blanc a tout envahi

Et le nénuphar à fleur rose
Et même le beau nénuphar  à fleur rose se meurt
Étouffé...

Et le jardinier se lamente
Et le jardinier se lamente de plus bel

Cauchemar….


Mais  aujourd’hui
C’est décidé
Le jardinier prend sa bêche rouillée
Le jardinier  prend sa bêche rouillée de toujours  
Et il arrache tout

Tout pour le liseron !

Et le feu vorace  lèche
Et le feu   vorace lèche tou...

Ce soir

Le jardinier pleure ses beaux liserons 

Ses beaux liserons blancs

Perdus

Mais il dira que c’est la cendre
Mais il dira que c’est la méchante cendre grise

Qui en est la cause...

Le jardinier a de la fierté !