Rechercher dans ce blog

mardi 29 mars 2016

Sur la pelouse si verte


Sur la pelouse si verte
Les jolies pâquerettes
Rêvent,

Rêvent qu’elles sont des reines,
Des reines au cœur d’or,
Des reines aux voiles  neiges,

Rêvent
Les jolies pâquerettes
Sur la pelouse  si verte,

Avant d’être décapitées
Près du coquelicot rouge
Par la faux de la tondeuse…

Sur la pelouse si verte
Les jolies reines
Rêvent,

Rêvent qu’elles sont des pâquerettes,
Des pâquerettes au cœur d’or,
Des pâquerettes aux voiles neiges,

Rêvent
Les jolies reines
Sur la pelouse  si verte,


Avant d’être décapitées
Près du coquelicot rouge
Par la faux de la mort…

mercredi 23 mars 2016

Davy Crockett Poète


Ah maudit Poète
S’exclame mon lecteur
Satané Poète
Maugrée ma lectrice
Toujours dans ta forêt bleu-cerise
Tu nous égares
Toujours dans les ronces ou les bosquets de mures
Tu nous ensanglantes
Toujours dans ta vallée
Où ne  prospèrent que des amandiers
En fleur
Éternel candide
Tu nous égares…

Ah
Cesse ton labyrinthe
Poète
Guide-nous
De  cailloux gris
Un peu
Plante des barrières
Un peu
Dessine des chemins
Un peu
Trace
Donc
Des jardins à la française
Même sommaires
Dans ton brouillis
Indique-nous la voie de secours
Dans ton fouillis
Même un glossaire
Mets nous enfin  des indications
Brouillon Poète …

Ah Lecteur
Jamais content
Mes signes de piste
Je te les pose bien
De manière évidente
Pourtant
Ma lectrice
Mes signes de piste
Je te les indique bien
Pourtant
De manière démonstrative
Mon blond lecteur
Mais tu ne fais pas attention
A mes signes de piste
Mon brun lecteur
Mais tu fais attention à tout
Sauf à mes signes de piste
Ma rousse lectrice
Et tu vas droit direct
Vers mes alligators..

Alors scrute mieux
Mon chemin de signes
La prochaine fois
Mon Lecteur
Devine mieux
Mes indications
Suis mieux
Ma Red River Valley
Scrute mieux
Mes morceaux de bois
Mon Lecteur  
Je les sème partout
Dans ma piste 

Davy Crockett Poète

Mes signes de piste !

 Retourner

lundi 21 mars 2016

A Culloden

A Culloden
 Dans le brouillard

Les ombres

 Ne gémissent jamais

Juste attendent
 L'aube rose

 Leur soleil


Au dessus du gazon
 Éternellement vert

Charlie !

Mon interview pour le journal LE POINT

Cher Monsieur,

Comme convenu, voici la liste des questions à laquelle je souhaiterais que vous répondiez :

- Que représente pour vous l'Académie française? Combien de fois y avez-vous postulé ? 

- Vous qui publiez vos poèmes sur Internet, ne trouvez-vous pas que l'Académie est vieille dame? 

- N'avez-vous pas peur de lasser les académiciens? 

- Votre travail littéraire mérite-t-il d'être récompensé par l'Immortalité? 

- Quel poste occupez-vous à l'académie de Poitiers? 

- Quel regard portez-vous sur vos concurrents? 

- Et, enfin, qui sont les auteurs qui ont le plus compté pour vous 

Des réponses courtes seront suffisantes. Je reste à votre disposition pour toute information supplémentaire. 

Bien cordialement,

Nicolas Guégan 

------------------------------------------------------------------------------------------

Cher monsieur,

J'ai numéroté mes réponses...

1- je suis incapable de vous préciser le nombre de mes brigues et depuis quand d'ailleurs  je brigue. J'ai en effet une mémoire de NEMO. Par contre j'aime l'Académie française comme un prétendant, un prétendant trop amoureux. Même si mes sérénades ne lui plaisent pas encore, je garde espoir toujours ! Mais elle a peur de mes 560 posters d'elle...14 posters* 40 académiciens !*:-SS Angoissant

2- Tout Poète - et encore plus un Poète virtuel comme moi- ne peut qu'aimer l'Académie française -comme Cocteau mon poète préféré du XXième siècle. Seule la génération des mauvais écrivains et des mauvais poètes ne l'aime pas. Les vieux croutons surréalistes, les perruques bobos la dédaignent, tant mieux, cela fait du coup moins de concurrents et de candidats! Et elle ne vieillit jamais comme l'Impératrice de l'EMPIRE DES MECCHAS*:P Tirer la langue

3-  J'arriverai à passer les portes du Quai de Conti... Mon coté ATREYU.*;) Clin d’œil

4- Je travaille Poète  pour mon Lecteur et mon Lecteur est immortel.  Et donc pour les académiciens.*>:) Démon

5- Je préfère ne pas parler travail. Mais j'étais censé aller le 09/03/2016 à Paris pour l'examen professionnel d'attaché (Principal NB).  Et ce serait bien  d'ailleurs que mon ministre ordonne à son service de concours  le report de la date de ma convocation. *:( Tristesse Ils ne veulent pas trop à Paris !

6- Je m'entends bien avec Eric Dubois Poète contemporain jovial,   très présent sur les blogs et sur Twitter.  Avec lui il y a une  très bonne ambiance. Valentin Ogier est trop sérieux -mais à cet âge l'on est trop sérieux.- mais très sympathique au demeurant, Olivier Mathieu est olivier Mathieu, les autres candidats je ne les connais pas, ils ne sont pas actifs sur Twitter ou sur   les réseaux sociaux. Et comme les brigues s'y  font maintenant.... *:-h Signe de la main

7- Sur une ile déserte je prends...  la Bible, Homère, Golding -et même son Pinch Martin, Shakespeare, Vigny évidemment, Victor Hugo -surtout s'il y a une falaise, Cocteau, Musset, Thomas Mann et surtout, surtout  les Frères Karamazov.  *:) Heureux Trop de livres *:-& Malade

Si vous voyez des fautes merci de bien vouloir les corriger . Je ne suis pas parfait *:-$ Chut, c’est un secret

Mon poème de la brigue du Fauteuil Djebar

Je brigue Je brigue Et je brigue



Cordialement

DELAPORTE YD
X

vendredi 18 mars 2016

Saint Judas !



 Nous t’aimons tous

Seigneur
Mais lequel d’entre nous
T’aime le plus 
Demandèrent
Audacieux dans leur peur
Demandèrent
Peureux de leur audace

Les douze  disciples à Jésus.

Un à un
Il les regarda
Il les vit bons et généreux
Comme du bon pain
Mais
Son regard s’attarda sur Pierre
Et il sourit
Mais
Son regard s’attarda sur Judas
Et il versa une larme…


Et Jésus répondit

Celui qui
Par amitié
Meurt
Pour moi
 M’aime le plus !  

Tous accueillirent la bonne nouvelle
Et lancèrent leurs bonnets
De joie

Mais celui
Qui retint la leçon
Le mieux
Avait à ses pieds
Pendu dans la vallée de Hinnom
Dans le vide
Bientôt le basculant
Au Paradis

Trente pièces d’argent

Saint Judas !  

jeudi 17 mars 2016

Minos, Eaque et Rhadamanthe…


Quand il ne restera rien de nous

De la ville, des immeubles et de Ninive

Quand les étoiles seront éteintes

Et le soleil bleu mentholé

Quand tout ne sera que ruines glacées

Et cendres chaudes

Dans Babylone détruite

Quand tout sera pétrifié et vitrifié

Quand  les trompettes du Jugement Dernier

Auront sonné



Homme lève-toi !




Alors

Dans les ruines poissées

Se dressera l’Humanité 
Des lits  froissés 
Se dressera l'Humanité
Des marbres empoissés

 Se dressera l'Humanité
Accusatrice


Et l’Homme, devant sa conscience,  sans Dieu,  se jugera lui-même


Minos, Eaque et Rhadamanthe…

Et Dieu sera moins sévère qu'eux....

mardi 15 mars 2016

Mon phare


Ma poésie est un phare
Et mon administration
Est Apollon

Et j’ai la clef de ce phare

Et je veille sur mon phare
Toujours
Le soir je l’illumine
Mon phare
Et je  prie
Pour qu’aucun navire
Sur les roches
Ne chavire
Ce soir       
Je n’ai pas l’âme d’un naufrageur…
Mon phare
Toujours
Conduit à bon port
Les navires
Avec lui
Jamais de voile noire
Mon phare illumine à la ronde
A la lune morte
Ou à la lune claire
Et scintille de mille feux
Dans la nuit globe

Merci Apollon !


Ma poésie est un phare
Et mon administration
Est Apollon

Et j’ai la clef de ce phare

Et je veille sur mon phare
Toujours
Hardi
Mon phare affronte
Les tempêtes
Courageux
Et je sens frémir mon phare
Et la lumière vacille
Et la lune s’évanouit
Et j’ai peur pour lui
Mon phare
Un seul mouvement de colère
De Poséidon
Et mon phare
Dans les abysses
Se noie
Dans les abimes…
Et alors
Je touche les murs de mon phare
Je le rasure
Je lui dis
N’aie pas peur
Mon phare
Poséidon est un dieu gentil
Il s’entend bien avec Apollon
Il ne  nous emportera
Jamais
Et jusque là j’ai toujours eu raison

Merci Apollon  !




Ma poésie est un phare
Et mon administration
Est Apollon

Et j’ai la clef de ce phare

Et parfois la mer est si calme
Et l’océan aussi doux
Qu’un toutou…..

Et  alors j’occupe mon temps
Jamais désœuvré
Et je nettoie mon phare
Sous le soleil accablé
J’enlève les toiles d’araignée
Sans jamais tuer
Les araignées….
Toujours
Mon phare
Est pimpant
Sous le ciel navrant
Toujours azur
Je me dis toujours
Mon phare
Albe
Est si beau
En contemplant
Mon phare
Des rochers

Merci Apollon !

Ma poésie est un phare
Et mon administration
Est Apollon

Et j’ai la clef de ce phare


Mais un jour
Je dois partir

Une autre mission
Une autre clef
Une nouvelle solitude
De nouvelles tempêtes
De nouveaux azurs
De nouveaux rochers
De nouveaux navires

Je pleure
Méchant Apollon

Adieu mon phare…



Une autre mission
Une autre clef
Une nouvelle solitude
De nouvelles tempêtes
De nouveaux azurs
De nouveaux rochers
De nouveaux navires



Un autre phare

Je ris

Sans fard


 Merci Apollon!