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vendredi 18 mars 2016

Saint Judas !



 Nous t’aimons tous

Seigneur
Mais lequel d’entre nous
T’aime le plus 
Demandèrent
Audacieux dans leur peur
Demandèrent
Peureux de leur audace

Les douze  disciples à Jésus.

Un à un
Il les regarda
Il les vit bons et généreux
Comme du bon pain
Mais
Son regard s’attarda sur Pierre
Et il sourit
Mais
Son regard s’attarda sur Judas
Et il versa une larme…


Et Jésus répondit

Celui qui
Par amitié
Meurt
Pour moi
 M’aime le plus !  

Tous accueillirent la bonne nouvelle
Et lancèrent leurs bonnets
De joie

Mais celui
Qui retint la leçon
Le mieux
Avait à ses pieds
Pendu dans la vallée de Hinnom
Dans le vide
Bientôt le basculant
Au Paradis

Trente pièces d’argent

Saint Judas !  

jeudi 17 mars 2016

Minos, Eaque et Rhadamanthe…


Quand il ne restera rien de nous

De la ville, des immeubles et de Ninive

Quand les étoiles seront éteintes

Et le soleil bleu mentholé

Quand tout ne sera que ruines glacées

Et cendres chaudes

Dans Babylone détruite

Quand tout sera pétrifié et vitrifié

Quand  les trompettes du Jugement Dernier

Auront sonné



Homme lève-toi !




Alors

Dans les ruines poissées

Se dressera l’Humanité 
Des lits  froissés 
Se dressera l'Humanité
Des marbres empoissés

 Se dressera l'Humanité
Accusatrice


Et l’Homme, devant sa conscience,  sans Dieu,  se jugera lui-même


Minos, Eaque et Rhadamanthe…

Et Dieu sera moins sévère qu'eux....

mardi 15 mars 2016

Mon phare


Ma poésie est un phare
Et mon administration
Est Apollon

Et j’ai la clef de ce phare

Et je veille sur mon phare
Toujours
Le soir je l’illumine
Mon phare
Et je  prie
Pour qu’aucun navire
Sur les roches
Ne chavire
Ce soir       
Je n’ai pas l’âme d’un naufrageur…
Mon phare
Toujours
Conduit à bon port
Les navires
Avec lui
Jamais de voile noire
Mon phare illumine à la ronde
A la lune morte
Ou à la lune claire
Et scintille de mille feux
Dans la nuit globe

Merci Apollon !


Ma poésie est un phare
Et mon administration
Est Apollon

Et j’ai la clef de ce phare

Et je veille sur mon phare
Toujours
Hardi
Mon phare affronte
Les tempêtes
Courageux
Et je sens frémir mon phare
Et la lumière vacille
Et la lune s’évanouit
Et j’ai peur pour lui
Mon phare
Un seul mouvement de colère
De Poséidon
Et mon phare
Dans les abysses
Se noie
Dans les abimes…
Et alors
Je touche les murs de mon phare
Je le rasure
Je lui dis
N’aie pas peur
Mon phare
Poséidon est un dieu gentil
Il s’entend bien avec Apollon
Il ne  nous emportera
Jamais
Et jusque là j’ai toujours eu raison

Merci Apollon  !




Ma poésie est un phare
Et mon administration
Est Apollon

Et j’ai la clef de ce phare

Et parfois la mer est si calme
Et l’océan aussi doux
Qu’un toutou…..

Et  alors j’occupe mon temps
Jamais désœuvré
Et je nettoie mon phare
Sous le soleil accablé
J’enlève les toiles d’araignée
Sans jamais tuer
Les araignées….
Toujours
Mon phare
Est pimpant
Sous le ciel navrant
Toujours azur
Je me dis toujours
Mon phare
Albe
Est si beau
En contemplant
Mon phare
Des rochers

Merci Apollon !

Ma poésie est un phare
Et mon administration
Est Apollon

Et j’ai la clef de ce phare


Mais un jour
Je dois partir

Une autre mission
Une autre clef
Une nouvelle solitude
De nouvelles tempêtes
De nouveaux azurs
De nouveaux rochers
De nouveaux navires

Je pleure
Méchant Apollon

Adieu mon phare…



Une autre mission
Une autre clef
Une nouvelle solitude
De nouvelles tempêtes
De nouveaux azurs
De nouveaux rochers
De nouveaux navires



Un autre phare

Je ris

Sans fard


 Merci Apollon!

lundi 14 mars 2016

Le Poète ment Mais bah Sauf dans sa Poésie !

Le Poète ment un peu
Sur un menuet ou une fugue

Mais c'est pour la bonne cause
Pour son public
 Il conte des Rois et  des Reines et des Princesses et des Princes
Il conte de si belles histoires d'amour
Des Princesses au Bois dormant
Veillent sur son luth
Il conte de si tristes affaires
Des empoisonnements
Des pommes croquées
Des blanches neiges ensanglantées...

Le Poète ment beaucoup
 Sur un menuet ou une fugue

Mais c'est pour la bonne cause
Pour son public
Chat botté
Il nous danse 
Dans des palais roses ou des châteaux candides
Comme des meringues
Il nous danse
Dans ses bottes de mille lieux

Le Poète ment trop
Sur un menuet ou une fugue

Ce n'est pas une  bonne cause
Disent les adultes
C'est un menteur

Il conte trop acidulé
Il conte trop rose
Il conte des bêtises
Des sucreries enfants qui donnent des caries  adultes !


Le Poète ment  un peu, beaucoup, trop
Sur un menuet ou une fugue
 Le Poète ment

Mais bah

Sauf dans sa Poésie !

samedi 12 mars 2016

Bob Marley !


Le lion a rugi, le lion roi, le lion de Juda
Et le musicien s’est éveillé triste ce matin
Le lion a rugi, le lion roi, le lion de Juda
Et le chanteur a composé mélancolique ce matin
Le lion a rugi, le lion roi, le lion de Juda
Et le compositeur s’est mis de nouveau à la guitare ce matin
Le lion a rugi, le lion roi, le lion de Juda
Ce matin le rasta  pleure ce matin 

Le lion est mort, le lion roi, le lion de Juda !

Ah


Pas d’autre consolation  sinon que d’espérer, et de  croire

Il sanglote

Un jour

Demain

Le lion rugira, le lion roi, le lion de Juda
De nouveau
Babylone sera vaincue
De nouveau
Le Livre sera ouvert
De nouveau
Le rameau refleurira
De nouveau

Le lion rugira, le lion roi, le lion de Juda

L'artiste pleure

De nouveau

Le lion  reviendra, le lion roi, le lion de Juda


Demain !

Le jamaïcain chante
Ce matin
Encore
Encore
Et encore
Il espère
Et espère
Et espère…

Écoutez-le

Dans ses chansons
Toujours
Le lion rugit, le lion roi, le lion de Juda

Chez Bob Marley !

vendredi 11 mars 2016

Palais des Tuileries


Tous les jours
Au coucher du soleil
Il met  sa redingote verte
Et son chapeau célèbre
Et il sort de son
Palais
Des Tuileries…

Et à la lumière rasante
Du soleil
Qui baigne tout
Le long de la Seine
Il se promène
Le long du Louvre
Il contemple
De l’autre coté de la  Seine
Son palais
Qui va s’illuminer
A la nuit
Son Palais
Des Tuileries.

Au  soir arrivant
 Encore
Entre chien et loup
Il est tout  seul dans ses pensées
Et il ne fait pas attention
Aux passants qui le saluent
Respectueusement
Ni aux policiers de Fouché qui le suivent
Discrètement
Et à la lumière du soleil déclinant
Maintenant
Il arpente et mesure
Et il calcule
De nouveau
Son
Palais des Tuileries…

Là mettre des canons
Ici placer les artilleurs
Renforcer ce point
Lancer la contre-offensive
Fusiller les meneurs…
Toujours
Il imagine
Cette nuit d’aout
Quand tout tremblait
Dans un brouillard orange
Quand le sang éclaboussait
Le marbre blanc
Dans son
 Palais des Tuileries

Car s’il aime le Peuple
Il déteste la populace
Et il déteste la populace
Qui souille les Palais
Et il l’aime encore plus que tout
Plus que son Code Civil
Depuis qu’il est Maitre de la France
Son Palais
Des Tuileries…

Et il se souvient de cette nuit d’aout
Les clameurs
Les murs qui tremblaient..

Ah s’il n’avait pas été lâche
Ce soir là
S’il avait été Bonaparte
Il aurait  trouvé comment défendre
Sous-lieutenant fringuant
Son
Palais des Tuileries…

Mais bah c’est le passé
Et d’un revers de la main
Il remet cela à demain
Il ne serait pas  empereur
S'il n'avait pas été ce soir là
Froussard 
Mais quand même 
Ce n'est pas glorieux 
Mais ce n'est grave
Personne à part lui
Personne ne connait
Les affres de Napoléon
Même pas Fouché
Quand dans la nuit noire
Il rentre
Dans la lumière  
Dans son
Palais des Tuileries…



jeudi 10 mars 2016

Apollon j'ai faim


Encre
 Brouillée
 
 Sur la table
 
 Feuille blanche
Livide
 
 Sur la table 
 
Plume mal taillée 
 Cotonneuse 
 
Sur la table ... 
 
Apollon j'ai faim
 
Je martèle
 
 
Sur la table !

mardi 8 mars 2016

Des azalées !


Ce matin
Nald
J’ai placé sur ta tombe
Quelques pierres
Froides
Sur ta tombe
J’ai posé
Ce matin
Sur ta tombe
Nald

Des azalées…

Le fleuriste n’avait pas d’autres fleurs !


Ce midi
Nald
Je me suis appuyé
Sur le marbre
 De ta tombe
Nald
La pierre était tiède
Au soleil de midi
A l’ombre des oliviers
Et

Des azalées !

Le fleuriste n’avait pas d’autres fleurs !


Des azalées !

Le fleuriste n’avait pas d’autres fleurs
Nald
Mais elles sont si jolies
Au vent qui  trouble à peine
Leurs couronnes blanches
Au printemps
Elles persistent et continuent à fleurir...
Nald
Sur ta tombe
Chaque année 
Nald
C’est décidé
Je t’apporterai
Nald

Des azalées…



Hier soir
Nald
J’ai rêvé
Du Paradis
Des vastes prairies vertes
Des cerisiers en fleurs
Et un champ de fleurs
Et au bord du Léthé
Toi
Et

Des azalées !

lundi 7 mars 2016

Apollon gémelle Artemis !

Je théorise
A la Lune morte
Je thésaurise
Au soleil de minuit

 La lumière noire irise tout

 Tout s'éclaire

Ami Hugo
 Vois et vis
 Ami Hugo
Vis et vois

C'est beau


 Apollon gémelle Artemis !

vendredi 4 mars 2016

Saint Yves !


Que faire de lui
Se demandait le père navré
A quelle carrière le destiner
Se lamentait le père attristé
En voyant son fils rêveur …

Chevalier
Dans la brume rose
Perdu dans les batailles

Ou

Commerçant
Au loin
Vendant les épices safranées

Ou

Financier
D’or
Jamais rassasié

Ou

Clerc
A l’aube grise
Abimé en prières

Ou

Diplomate
Vêtu de rouge
A la langue fourchue

Ou

Poète
Au cœur mauve
Toujours pauvre errant ?

Que faire de lui
Se demandait le père navré
A quelle carrière le destiner
Se lamentait le père attristé
En voyant son fils rêveur…


Il est brillant
Mais l’on n’est brillant
Qu’avec un patron puissant

Le roi de France ou le Duc de Bretagne

Et à être trop brillant
L’on se brûle les ailes 

Pauvre Icare

Et à être trop brillant
L’on vend son âme
A Lucifer et à Satan

Pauvre enfant …

Que faire de lui
Se demandait le père navré
A quelle carrière le destiner
Se lamentait le père attristé
En voyant son fils rêveur …

Et le fils rêveur
Courait derrière les pigeons
Dragons
De Tréguier

Et le fils rêveur
Tournait et tournait et tournait
  Sur lui  
A en perdre la raison

C’est de son âge

Et le fils rêveur imaginait

Il imaginait, il imaginait
Partout
En Bretagne
Partout
Dans les villes et les campagnes
Il imaginait, il imaginait
Entre le pauvre et le riche
Retenant la colère de Dieu
Partout
Dans les vitraux
En Bretagne
Partout
Dans les villes et les campagnes
Il jugeait, il jugeait
En âme et conscience
Il statuait, il statuait
Jamais corrompu
Par les épices, l’or, le temps et la passion
Assoiffé que de justice 
En Bretagne
Partout
En Bretagne
Partout
Dans les villes et les campagnes
En image
Il défendait, il défendait  les âmes
Désarmées
Devant Dieu
Saint des avocats
Il imaginait, il imaginait…

Saint Yves !



Que faire de lui
Se demandait le père navré
A quelle carrière le destiner
Se lamentait le père attristé
En voyant son fils rêveur …



mardi 1 mars 2016

Lacets délaissés délacés !

Lacets délaissés lassés
 Lacets délacés lassés 

Assez...

 Lacets délaissés lacés
 Lacets délacés lacés

 Assez...

Lacets délaissés délacés !

Du moins en Poésie..

Artiste !

Diamètre au cordeau
Génial
Au millimètre
Parfait

 Applaudit le Critique

Corbeau

Tandis
Qu'au sol atterré
Pleure
Moineau abattu
 Le patineur


 Artiste !

vendredi 12 février 2016

Dans mon Pouet Pouet

                                      

Dans mon Pouet Pouet



Chiffres

 Toujours varient toujours varient

Mais

Couleur verte


Toujours


A la fin

Toujours



Verte


Reste..

jeudi 11 février 2016

Soupape….

Dans ma marmite  
J’ai mis

Des vers
Du cognac
Des fruits de la  passion

Dans ma casserole
J’ai mélangé

Du lard
Des larmes
Des pommes

Dans mon autocuiseur
J’ai placé

Des ris
Du veau
Du riz

 Dans ma cocotte-minute

Tout chauffe
Tout cuit
Tout bout

Dans ma cocotte-minute

Tout est tension 

Dans ma cocotte-minute

Apollon me vaporise

Attention

Poète

Soupape….

mardi 9 février 2016

Tartine, tartône



Samedi matin
Tartine, tartône
Devant le  beurre dur
Tartine, tartône
Devant ma biscotte
Tartine, tartône

Que faire ?

Tartine, tartône
Attendre…

Tartine, tartône
Tout à l’heure
Tartine, tartône
Avec de la confiture
 Tartine, tartône
Ou avec du miel
Tartine, tartône
J’étalerai
Tartine, tartône
Sur la biscotte 
Tartine, tartône
Mon beurre doux
Tartine, tartône
Et je tremperai le tout
Tartine, tartône
Dans du café fumant…

Tiens le prunier  
Fleurit
Depuis ce matin…


Tartine, tartône
Je croque
Heureux
Tartine, tartône
-C’est bientôt le Printemps…
Tartine, tartône
Mon beurre ramolli

Tartine, tartône!
  

lundi 8 février 2016

A Collodi



A Collodi
A la foire colorée
Le violoniste
S’anime
Avec son violon
A la foire bigarrée
Le violon
S’anime
Avec son violoniste
A la foire animée
A Collodi…

Et l’enfant regarde
Avec attention
Le manège
De l’homme et de l’instrument de bois

Et son oncle lui  murmure

Et encore ce n’est pas un Stradivarius !

Un stradivarius ?

Oui 
Réplique l'oncle 

L’on prétend que ce violon de Crémone est hanté
Par l’âme de son luthier
Qu'il versait son sang pour  le rendre vivant
La nuit
Au dessus de l'instrument

Oui l’on prétend que le stradivarius est vivant et bien vivant
Qu’il donne la vie à son joueur
Que c'est un violon maudit 
Qui ensorcelle son joueur  !

Bah ce ne sont que contes et sornettes
Pour effrayer les  enfants !

A la veillée
N’écoute jamais ceux qui te raconteront
Ce genre de bêtise

Ne sois pas leur marionnette 
 
C’est le violoniste qui anime, pas le violon…



A Collodi
A la foire colorée
Le violoniste
S’anime
Avec son violon
A la foire bigarrée
Le violon
S’anime
Avec son violoniste
A la foire animée
A Collodi…


Et l’enfant écoute avec attention
Son oncle
Et observe avec passion
Le violoniste
Et son morceau de bois

Et il pense déjà
Que son oncle a bien tort

Le violon n’est pas une matière morte
Si l'on a la foi
Le morceau de bois n'est pas une matière morte 
Si l'on y croit
Le violon est vivant
Si  l'on le pense
 Le morceau de bois est vivant

Si l'on l'écrit.

 « Il était une fois... — Un Roi ! s'écrieront aussitôt mes petits lecteurs. Non, les enfants, vous vous trompez. Il était une fois un morceau de bois »






A Collodi
A la foire colorée
Le violoniste
S’anime
Avec son violon
A la foire bigarrée
Le violon
S’anime
Avec son violoniste
A la foire animée
A Collodi…
 
 



vendredi 5 février 2016

Avec l’œillet du Poète …



Ils ont fusillé hier
L’hostie, la Bible, les images saintes et la Vierge

A tour de rôle

 Dans l’Espagne qui pleure ses enfants morts

Ils ont fusillé hier
Les livres de Diderot, Montesquieu et  Rousseau

Dans l’Espagne qui pleure ses enfants meurtriers


A tour de rôle…

Ils ont fusillé
L’homme pauvre, la veuve et l’orphelin

Dans l’Espagne qui pleure ses enfants morts

A tour de rôle

Ils ont massacré des villages entiers

Dans l’Espagne qui pleure ses enfants meurtriers


A tour de rôle…


Les populations ont fui

Dans l’Espagne qui pleure ses enfants morts


A tour de rôle

Les mères pleurent
Les fils pleurent
Les enfants pleurent

Dans l’Espagne qui pleure ses enfants meurtriers

A tour de rôle…

Et pourtant
Toujours
L’espoir survit
Chacun espère
Malgré la dictature
Dans l’Espagne qui panse ses plaies
Un jour l’Espagne renaitra
Avec le printemps
Dans l’Espagne des œillets blancs
Avec le Roi des oeillets
Un jour l’Espagne renaitra
Avec le printemps
Dans l’Espagne des œillets rouges
Avec le Roi des œillets

Avec l’œillet du  Poète …

jeudi 4 février 2016

goût de cendre



Un jour
Inspiré
Il a laissé un morceau de viande crue
Par mégarde
Sanguinolent
Dans le feu
Tomber
Et l’a ensuite
Grésillant
Dégouté
Ce morceau plein de cendres
Gouter  …Plaisir...


Et depuis

Il ne pense plus qu’à conquérir et détruire
Et ordonner
Et bâtir des cités
Et  fonder des empires
Et proclamer des lois
Et massacrer
Et consommer

Et …

Et depuis il a toujours ce goût de cendre !

mercredi 3 février 2016

Gentil orpailleur !

Crible-moi, dans ton tamis

Trie mes grains, secoue-moi

Dans la batée, obtiens-moi

Dans ton ciel étoilé,  je t'attends

Paillettes

Gentil orpailleur !