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vendredi 18 mai 2018

Le Gâteau aux noix

Le gâteau aux noix
 Creuse
 L' appétit 

 Gâteau aux noix
 Émois,  Émois... 

 La
 Le gâteau aux noix 
Creuse
 L' appétit


Gâteau aux noix
Et moi
 Et moi... 

Las 
Le gâteau aux noix
 Creuse
L' appétit

Gâteau aux noix
Et maux à
 Et maux à...

mercredi 16 mai 2018

Ensoleillé Poète


Poète
Cet après-midi ensoleillé
Compte
Les charmes
De la ville de Pons
Ce mercredi ensoleillé
Pour le faire
Poète paresseux
Je te donne ce mercredi après-midi ensoleillé…


- Les charmes de la ville de Pons
Ils sont innombrables
Méchant dieu blond 

Ai-je répondu
Sournoisement

Me défilant
A cette tâche ardue.

Au soleil
Je préfère
Musarder
Au soleil
Trop lézard
Ensoleillé.

Poète
Tout de suite
Va sur la Place du Donjon
De Pons
Compte-les
 Dans le grand jardin
Du Donjon
Ils t’attendent
Ensoleillés
Dénombre-les
Pour ton dieu
Apollon !

Tsss
Vilain dieu blond
Tu crois que je n’ai que cela à faire
Compter
Les charmes de la ville de Pons
Un mercredi après-midi ensoleillé!

Si tu dénombres
Poète paresseux
Quarante charmes
Exactement
Dans le jardin du donjon de  Pons
Poète trop paresseux
Tu seras élu
Au prochain fauteuil
Maintenant
Compte-les
Donc.

Un, deux, trois, quatre,… 

Je vais y passer la journée

 Un, deux, trois, quatre,…

Les compter et les recompter

 Un, deux, trois, quatre,…


D’une promesse d’Apollon


Ensoleillé Poète.

mardi 15 mai 2018

Immortelle Balle au prisonnier

Gentil
Gui 
Tue moi 
Bois vert tendre
Pas de pitié 

Souffla
 Le plus gentil des ases
 Souffla 

Baldr

 Le dieu de la Beauté 

À la flèche mortelle.


 Enfonce-toi
 Dans mon cœur

Tout de suite
C'est un ordre

Je dois mourir 

Pour renaître 

 À Chaque Aube 
 Lumière 
À Chaque Ragnarök.

 Triste
 Balle 
Immortelle
Balle au prisonnier

lundi 14 mai 2018

Chut Peynet peint !


Peinés

Des angelots
Balaient
Colombes
De leurs ailes
Candides
L’image du monde

Et

 Des

Moineaux
Rois
Libres
Toujours
Libres

Picorent

Sous le banc
Des amoureux

Sur le chapeau
Du Poète

Sur la chevelure
De la Muse

Les miettes

Sur l’épaule de Valentin

Sur la main de Valentin

Les miettes de l’amour…


Chut

Ce soir

Au coucher du soleil

Au  point de vue

Romantique

Chut

Peynet peint !

lundi 7 mai 2018

L'hiver dansait ce sinistre trois février un triste rock'n'roll...




C'est dans la neige candide
Près d'un avion calciné
 Dans un coin de l'Iowa.

 Au milieu des guitares et des micros brisés
  Que Poussent
 Dans le sol sang


Malgré le blizzard
Qui assourdit tout

Les plus jolis coquelicots...


-L'hiver dansait ce sinistre  trois février un triste rock'n'roll

jeudi 3 mai 2018

Sufficit cuique diei malitia sua.


Sufficit cuique diei malitia sua.

Poète
Ne te fatigue pas
C’est relâche
C’est jour
D’élection
A l’Académie française
Lâche ta poésie régressive
Paresse
Plutôt
Comme la Seugne
Dans les verts pâturages
Du Seigneur
Ou plonge- toi
Dans les pampres de Bacchus
Ou bien mieux
Prends
Plutôt
Ces jolis
Macarons
Ils sont très bons
Et excellents
A Pons
Normal
Ils riment
Dit ce matin
Le terrible dieu
Blond
Me dit ce matin
Le cruel
Apollon
En me tendant un paquet de macarons
Mignons.

Sufficit cuique diei malitia sua.

Quantité de sucre glace
Égale
A la quantité d’amande
Combien
Le macaron mignon
Ressemble
A ma poésie
Et comment chacun
Chatoie
Tous différents
Cristallins
Tous semblables
Ce matin..


Et je me préparais à sortir
Une de mes poésies macaronesques
Habituelles
Et je commençais
A implorer le dieu blond
Une inspiration ouragan
Quand Apolllon
Sèchement
M’a dit

Non
Poète

Pas
Ce matin

Pas
A l’aube

Pas aujourd’hui

Pas de poésie macaronesque !

Sufficit cuique diei malitia sua.


Garde ta bonne humeur
Pour ce soir
Garde ta poésie
Ce soir
Tu vas encore pleurer
Zéro voix au Fauteuil Philippe Beaussant…

Médite plutôt
Poète
Sur cette citation


Sufficit cuique diei malitia sua.

Ah le terrible dieu ne veut pas de poésie macaronesque
Mais malin
M’a bien inspiré
Ce matin
Une poésie macaronique.
Il n’est pas si méchant
En fait
Apollon

Sufficit cuique diei malitia sua.

mercredi 2 mai 2018

Deux shofars

Il ne reviendra jamais 
L'enfant qui lève les mains 
Dans le ghetto de Varsovie 

Il est mort 

 Ce matin de printemps
 Dans cette photo 

Et ses mains géantes 
Trop adultes 

Se lèvent vers le ciel

 Et ses mains à la ligne de vie
 Écourtée

 Brillent au soleil 

Deux shofars

 Dans les ténèbres...