Trop tard

Les feuilles dorées Rissolent Les feuilles pourpres A la tombée de la pluie A la Corderie Rissolent A la Corderie A la tombée de la nuit Rissolent Hymne funéraire Rissolent Hymne funèbre Leur Trop tard Poète! Et cela ne fait que commencer Je rissole Moi aussi Poète !

Hymne à la France

 

Les veules 

Les lâches

Ceux qui prisent

D'autres que Toi

Ne t'aiment pas

 

Ceux qui t'aiment

Aiment

Le soleil et la lune

Bleutée

Et les cathédrales et la Seine

Pourpre

Et les pensées et le lys

Candide

À l'aube

Qui s'éveillent

Avec toi

À ta Lumière

0r

 

Don de Dieu

 

Ma France.

Charivari

Le Soleil

Est si fort

Sur la Place Colbert

Qu'il en rend tout

Linceul

À Rochefort

Tout

À midi

Et l'on pleure

Les yeux écrasés

De blancheur

Pas de répit

Pas d'ombre

Pas de repos

Sous

Le

Soleil

Candide

-Mais pas si candide que cela

En y réfléchissant-

Du mois d'août

Dans son charivari.

Soleil d'août

Soleil 

Soleil d'août 

Ne t'attarde pas sur nous

Porte tes coups autre part 

Soleil 

Soleil de la Mort

Ne saigne pas la Terre 

Qui te dit pardon 

En mille flots dorés

Soleil 

Soleil de Vie

Pardonne

Quand je te sacrifierai

À midi

Cette pastèque pourpre

En expiation

Soleil d'août 

Vite ma canne

Chemin 
Caillouteux
Qui
Serpente 
Ruisseau sec
Chemin 
Au loin
Qui s'efface dans le soleil
Et les pierres mortes 

Chemin 

Chemin 
Qui
Serpente 
Ruisseau tumultueux
Chemin 
Le long des peupliers
Au babil bavard
Près de chez moi

Vite ma canne
Que je randonne
Sans fin !

Entends le grillon

Entends le grillon
C'est le mois de juillet Sur la table Éparses Pastèque sanguinolente Brochettes entamées
Sangria renversée Un peu trop Vite Maintenant Le soleil tombe Et la nuit aussi Les étoiles Léonines Rugisssent Avec la lune Savoure C'est le mois d'août Bientôt
Entends le grillon...

Contre

Il est des fils
Trop courts 
Que la Parque 
Coupe
Trop
Tôt
Et
Trop vite        

 Et l'on ne peut rien y faire 

Contre.