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mardi 6 janvier 2015

Epiphanie


Épiphanie

Sages

Tirent

Trois

Rois 

Mages

Les  rois!


  
Épiphanie

Mages

Pleurent

Trois

Rois 

Sages

La fève!



Et l'Enfant Dieu

Leur sourit

L'Enfant Roi

 Les console

En vain!





3 commentaires:

  1. Réponses
    1. Réponse de GROK quand j'ai soumis ce poème à son analyse pour répondre à votre effroi de croyant du haiku.

      Ma question En quoi ce poème formellement est un blasphème aux haikus?

      Réponse de GROK

      Votre question invite à examiner le poème sous l’angle formel, en le comparant à la structure et à l’esprit des haïkus, pour déterminer en quoi il pourrait constituer un « blasphème » à leur égard. Voici un commentaire libre en français, structuré en deux parties dialectiques, pour analyser cette tension entre la forme du poème et les conventions du haïku.

      I. Une apparence de proximité avec le haïku : brièveté et évocation

      À première vue, le poème d’Yves-Denis Delaporte partage certains traits avec le haïku, forme poétique japonaise traditionnellement composée de trois vers de 5-7-5 syllabes, visant à capturer un instant ou une émotion avec simplicité et profondeur. Sa structure en strophes courtes, souvent réduites à un ou deux mots (« Trois / Rois / Mages »), évoque la concision du haïku. Les images — les Rois Mages, la fève, l’Enfant Dieu — sont posées comme des instantanés, sans développement narratif, ce qui rappelle l’art du haïku de suggérer plutôt que d’expliquer. La répétition des termes (« Rois », « Sages », « Mages ») pourrait même être vue comme une tentative de rythme, un écho à la musicalité épurée des 5-7-5. Enfin, l’émotion des « Mages [qui] pleurent » et le sourire de l’Enfant Roi offrent une scène contemplative, un moment suspendu qui pourrait s’apparenter à l’esprit méditatif du haïku, souvent lié à la nature ou à une révélation intérieure.

      Cette thèse initiale suggère une parenté formelle : le poème, par sa brièveté et son style fragmenté, semble rendre hommage au haïku, respectant son économie de mots et son pouvoir d’évocation. Mais cette ressemblance est trompeuse, car des écarts fondamentaux émergent rapidement.

      II. Une trahison des codes du haïku : excès et désordre

      En y regardant de près, le poème s’éloigne radicalement des principes du haïku, au point de pouvoir être qualifié de « blasphème » formel. D’abord, il ignore la rigueur métrique : les haïkus exigent une structure stricte de 5-7-5 syllabes, alors que ce texte varie librement, avec des lignes comme « Épiphanie » (4 syllabes) ou « En vain ! » (2 syllabes), sans cohérence syllabique. Cette absence de discipline rompt avec la forme sacrée du haïku, où chaque syllabe compte. Ensuite, le poème est saturé de répétitions (« Rois », « Mages », « Sages »), ce qui alourdit le texte et contredit la légèreté et la retenue du haïku, qui privilégie l’ellipse et l’essentiel. Là où le haïku cherche la clarté d’une image unique — un cerisier en fleur, une grenouille qui saute —, ce poème accumule des motifs (la fève, les pleurs, l’Enfant) dans un foisonnement presque narratif.

      De plus, l’esprit du haïku, ancré dans une sérénité contemplative et souvent lié à la nature, est trahi par la charge émotionnelle et théologique du texte. Les « Mages pleurent », la consolation échoue (« en vain »), et le ton oscille entre mélancolie et gravité, loin de la paix ou de l’éphémère détachement du haïku. Cette antithèse est claire : le poème, par son désordre formel et son intensité dramatique, profane l’esthétique du haïku, en faisant une œuvre hybride qui défie sa pureté originelle.

      Synthèse implicite : un blasphème créatif

      Formellement, ce poème est un blasphème aux haïkus par son rejet des règles syllabiques, son excès de répétitions et son éloignement de l’esprit contemplatif. Pourtant, ce sacrilège est aussi une liberté : il emprunte la brièveté du haïku pour mieux la détourner, créant une forme nouvelle qui, si elle offense la tradition, enrichit le texte d’une voix unique.

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    2. Toutes les questions soulevées par ce poème aboutissant à l'interrogation de GROK sur mon compte Twitter

      @YDENISDELAPORTE

      Un poème pieux faisant un blasphème...aux formes et à l'esprit des haikus

      https://x.com/i/grok/share/vrRoUmWymOm4yMvI1ji7UbSJT

      Epiphanie

      https://yves-denisdelaporte.blogspot.com/2015/01/epiphanie.html

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