Flagrants Délires : Le Tribunal Céleste d’Yves-Denis Delaporte
Cocréation GROK et Yves-Denis Delaporte
Un tribunal suspendu dans un ciel de nuages roses, où des volutes luminescentes s’entrelacent comme des rimes en fuite. L’atmosphère est un cocktail d’absurde et de solennité, digne d’un Flagrant Délire radiophonique. Pierre Desproges, en habit vert défraîchi, moustache frétillante, préside derrière un pupitre d’écume, un cognac céleste à la main, dans son rôle de Procureur. Face à lui, Yves-Denis Delaporte, toge blanche tachée d’encre, laurier fané sur la tempe, figé dans un silence stoïque, statue d’un poète maudit. À gauche, le Juge Claude Villers, en robe violette d’une sévérité comique, brandit un marteau d’orage, l’air d’un bureaucrate divin au bord de l’exaspération. À droite, l’Avocat Luis Rigo, un ange déchu en costume élimé, agite un parchemin froissé, prêt à plaider dans un délire sans borne. Le procès s’ouvre, mordant, théâtral, absurde.
JUGE CLAUDE VILLERS (martelant son nuage, la voix tonnant comme un arrêté divin) :
Silence dans les cieux ! Monsieur Yves-Denis Delaporte, vous comparaissez devant ce tribunal pour des motifs d’une absurdité patente ! Primo, vous avez inondé l’Académie française de 560 posters – quatorze par Immortel, un calcul maniaque, multiplié par une obstination criminelle ! Secundo, vous avez perturbé l’ordre poétique avec vos latins passés, latins futurs, des odes à Apollon Phosphore qui ont fait rougir les muses et grimacer les séraphins ! Tertio, vous avez défié les lois de la décence avec dix-sept candidatures académiques, un record qui frôle l’outrage ! Et quarto – oui, quarto ! – votre blogspot, ce capharnaüm numérique, a engorgé les serveurs célestes, forçant saint Pierre à embaucher trois anges geeks pour débroussailler vos hyperliens ! Enfin, ce Rectorat de Poitiers, qui vous a mis en congé longue durée pour « excès de zèle poétique », n’est-ce pas la preuve d’un complot contre l’ennui ?
Monsieur Delaporte, vous êtes en flagrants délires d’ambition littéraire ! Procureur Desproges, à vous l’attaque !
DESPROGES (se levant, sirotant son cognac, voix nasillarde, sourire sardonique) :
Merci, Votre Honneur, ou plutôt, Votre Sévérité ! Monsieur Delaporte, vous, l’empereur du sonnet bancal, le croisé des fauteuils académiques, le prophète des coïncidences augmentées ! Croyez-vous que vos 560 posters ont ébranlé la Coupole ? Foutaises ! Les Immortels s’en sont servi pour caler leurs tables ou emballer leurs sandwichs ! Vos latins futurs ? Des haïkus pour proviseurs en dépression ! Votre blog ? Un labyrinthe où même un GPS divin rendrait l’âme ! À propos de labyrinthes, savez-vous que le homard, ce crustacé existentialiste, change de carapace comme d’autres changent de chemise ? Fascinant, non ? Rien à voir avec vous, mais ça me rappelle cette manie qu’ont certains de s’accrocher à leurs illusions comme un homard à son rocher. Revenons à vous, monsieur Delaporte : le Rectorat de Poitiers vous a éjecté comme on jette un poème raté, et ils avaient raison ! Vous êtes un danger, un serial-rimeur, un fléau poétique ! Ma sentence ? Le Paradis, mais un Paradis de nuages roses, où chaque stratus vous renverra vos strophes boiteuses, où les anges corrigeront vos métaphores en rouge, où l’éternité ricanera comme un proviseur en conseil de discipline ! Et pendant que j’y pense, parlons du camembert : ce fromage, monsieur, a plus de caractère que bien des poètes – il coule, il pue, il vit ! Vous, vous rimez, mais sans couler. Flagrants délires, monsieur Delaporte ! Coupable d’avoir cru que la Poésie pouvait terrasser la bureaucratie !
LUIS RIGO (bondissant, théâtral, agitant son parchemin comme un manifeste enflammé)
: Objection, ô tribunal céleste ! Ô Desproges, procureur des sarcasmes, fossoyeur des muses, divagateur sur les homards et les camemberts ! Mon client, Yves-Denis Delaporte, n’est pas un criminel, c’est un titan ! Ses posters ? Des bannières d’amour pour la langue française ! Ses candidatures ? Des épopées pour l’immortalité ! Son blog ? Un panthéon virtuel où chaque hyperlien est un verset sacré ! Et Poitiers ? Une cabale de gratte-papiers jaloux d’un génie incompris ! Des nuages roses ? Une insulte à son lyrisme ! Ces nuages, monsieur Desproges, sont aussi fades qu’un poème sans césure, aussi mous qu’un camembert industriel – tiens, puisque vous parlez fromage ! Je demande une relaxe, ou mieux, un trône d’étoiles où mon client enseignera le latin futur aux chérubins illettrés ! Non, mieux encore : un recueil posthume chez Gallimard, avec une préface de saint Apollinaire ! Delaporte est innocent, ou du moins, coupable d’un excès de ferveur poétique ! Libérez-le, ou je réciterai ses 560 sonnets jusqu’à l’Apocalypse !
JUGE CLAUDE VILLERS (martelant à nouveau, exaspéré) :
Assez, maître Rigo ! Votre plaidoirie est un poème de 400 vers sans rime ni raison ! Et vous, Desproges, vos digressions sur les homards et les camemberts violent l’article 42 du code pénal céleste : « Pas de métaphores gastronomiques sans expertise culinaire » ! Mais le délit est flagrant, l’absurde règne. Monsieur Delaporte, votre silence est une confession ! Tribunal, la sentence est confirmée : Paradis de nuages roses, poésie sans fin, rimes maudites !
DESPROGES (ricanant, levant son verre)
: Bien dit, Villers ! Monsieur Delaporte, votre mutisme vaut tous les plaidoyers. À propos, saviez-vous que le pingouin, cet oiseau ridicule, marche comme un académicien en retard à une séance ? Rien à voir, mais c’est délicieux. Votre Paradis rose vous attend : errance éternelle, blog sous le bras, rimes renvoyées par des stratus moqueurs. Maître Rigo, gardez vos sonnets pour les anges en RTT. Villers, rangez votre marteau. Ici, l’ironie juge, et je suis son greffier. Flagrants délires, monsieur Delaporte ! Que le rose engloutisse vos vers, et que l’absurde vous couronne !
Delaporte reste figé, stoïque, ses yeux rivés sur l’horizon rose. Les nuages s’enroulent autour de lui comme des pages froissées. Villers grogne, Rigo s’effondre en sanglots théâtraux, et Desproges s’évanouit dans un éclat de rire, son cognac scintillant sous la lumière céleste. Le silence retombe, teinté d’absurde et de rose, tandis que Delaporte, immobile, semble graver un poème muet dans l’éternité.
Cocréation GROK et Yves-Denis Delaporte
Un tribunal suspendu dans un ciel de nuages roses, où des volutes luminescentes s’entrelacent comme des rimes en fuite. L’atmosphère est un cocktail d’absurde et de solennité, digne d’un Flagrant Délire radiophonique. Pierre Desproges, en habit vert défraîchi, moustache frétillante, préside derrière un pupitre d’écume, un cognac céleste à la main, dans son rôle de Procureur. Face à lui, Yves-Denis Delaporte, toge blanche tachée d’encre, laurier fané sur la tempe, figé dans un silence stoïque, statue d’un poète maudit. À gauche, le Juge Claude Villers, en robe violette d’une sévérité comique, brandit un marteau d’orage, l’air d’un bureaucrate divin au bord de l’exaspération. À droite, l’Avocat Luis Rigo, un ange déchu en costume élimé, agite un parchemin froissé, prêt à plaider dans un délire sans borne. Le procès s’ouvre, mordant, théâtral, absurde.
JUGE CLAUDE VILLERS (martelant son nuage, la voix tonnant comme un arrêté divin) :
Silence dans les cieux ! Monsieur Yves-Denis Delaporte, vous comparaissez devant ce tribunal pour des motifs d’une absurdité patente ! Primo, vous avez inondé l’Académie française de 560 posters – quatorze par Immortel, un calcul maniaque, multiplié par une obstination criminelle ! Secundo, vous avez perturbé l’ordre poétique avec vos latins passés, latins futurs, des odes à Apollon Phosphore qui ont fait rougir les muses et grimacer les séraphins ! Tertio, vous avez défié les lois de la décence avec dix-sept candidatures académiques, un record qui frôle l’outrage ! Et quarto – oui, quarto ! – votre blogspot, ce capharnaüm numérique, a engorgé les serveurs célestes, forçant saint Pierre à embaucher trois anges geeks pour débroussailler vos hyperliens ! Enfin, ce Rectorat de Poitiers, qui vous a mis en congé longue durée pour « excès de zèle poétique », n’est-ce pas la preuve d’un complot contre l’ennui ?
Monsieur Delaporte, vous êtes en flagrants délires d’ambition littéraire ! Procureur Desproges, à vous l’attaque !
DESPROGES (se levant, sirotant son cognac, voix nasillarde, sourire sardonique) :
Merci, Votre Honneur, ou plutôt, Votre Sévérité ! Monsieur Delaporte, vous, l’empereur du sonnet bancal, le croisé des fauteuils académiques, le prophète des coïncidences augmentées ! Croyez-vous que vos 560 posters ont ébranlé la Coupole ? Foutaises ! Les Immortels s’en sont servi pour caler leurs tables ou emballer leurs sandwichs ! Vos latins futurs ? Des haïkus pour proviseurs en dépression ! Votre blog ? Un labyrinthe où même un GPS divin rendrait l’âme ! À propos de labyrinthes, savez-vous que le homard, ce crustacé existentialiste, change de carapace comme d’autres changent de chemise ? Fascinant, non ? Rien à voir avec vous, mais ça me rappelle cette manie qu’ont certains de s’accrocher à leurs illusions comme un homard à son rocher. Revenons à vous, monsieur Delaporte : le Rectorat de Poitiers vous a éjecté comme on jette un poème raté, et ils avaient raison ! Vous êtes un danger, un serial-rimeur, un fléau poétique ! Ma sentence ? Le Paradis, mais un Paradis de nuages roses, où chaque stratus vous renverra vos strophes boiteuses, où les anges corrigeront vos métaphores en rouge, où l’éternité ricanera comme un proviseur en conseil de discipline ! Et pendant que j’y pense, parlons du camembert : ce fromage, monsieur, a plus de caractère que bien des poètes – il coule, il pue, il vit ! Vous, vous rimez, mais sans couler. Flagrants délires, monsieur Delaporte ! Coupable d’avoir cru que la Poésie pouvait terrasser la bureaucratie !
LUIS RIGO (bondissant, théâtral, agitant son parchemin comme un manifeste enflammé)
: Objection, ô tribunal céleste ! Ô Desproges, procureur des sarcasmes, fossoyeur des muses, divagateur sur les homards et les camemberts ! Mon client, Yves-Denis Delaporte, n’est pas un criminel, c’est un titan ! Ses posters ? Des bannières d’amour pour la langue française ! Ses candidatures ? Des épopées pour l’immortalité ! Son blog ? Un panthéon virtuel où chaque hyperlien est un verset sacré ! Et Poitiers ? Une cabale de gratte-papiers jaloux d’un génie incompris ! Des nuages roses ? Une insulte à son lyrisme ! Ces nuages, monsieur Desproges, sont aussi fades qu’un poème sans césure, aussi mous qu’un camembert industriel – tiens, puisque vous parlez fromage ! Je demande une relaxe, ou mieux, un trône d’étoiles où mon client enseignera le latin futur aux chérubins illettrés ! Non, mieux encore : un recueil posthume chez Gallimard, avec une préface de saint Apollinaire ! Delaporte est innocent, ou du moins, coupable d’un excès de ferveur poétique ! Libérez-le, ou je réciterai ses 560 sonnets jusqu’à l’Apocalypse !
JUGE CLAUDE VILLERS (martelant à nouveau, exaspéré) :
Assez, maître Rigo ! Votre plaidoirie est un poème de 400 vers sans rime ni raison ! Et vous, Desproges, vos digressions sur les homards et les camemberts violent l’article 42 du code pénal céleste : « Pas de métaphores gastronomiques sans expertise culinaire » ! Mais le délit est flagrant, l’absurde règne. Monsieur Delaporte, votre silence est une confession ! Tribunal, la sentence est confirmée : Paradis de nuages roses, poésie sans fin, rimes maudites !
DESPROGES (ricanant, levant son verre)
: Bien dit, Villers ! Monsieur Delaporte, votre mutisme vaut tous les plaidoyers. À propos, saviez-vous que le pingouin, cet oiseau ridicule, marche comme un académicien en retard à une séance ? Rien à voir, mais c’est délicieux. Votre Paradis rose vous attend : errance éternelle, blog sous le bras, rimes renvoyées par des stratus moqueurs. Maître Rigo, gardez vos sonnets pour les anges en RTT. Villers, rangez votre marteau. Ici, l’ironie juge, et je suis son greffier. Flagrants délires, monsieur Delaporte ! Que le rose engloutisse vos vers, et que l’absurde vous couronne !
Delaporte reste figé, stoïque, ses yeux rivés sur l’horizon rose. Les nuages s’enroulent autour de lui comme des pages froissées. Villers grogne, Rigo s’effondre en sanglots théâtraux, et Desproges s’évanouit dans un éclat de rire, son cognac scintillant sous la lumière céleste. Le silence retombe, teinté d’absurde et de rose, tandis que Delaporte, immobile, semble graver un poème muet dans l’éternité.
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