Ah
poète
ce soir
tu ne trouves pas le sommeil
et tu t'accoudes
à ton balcon
et tu joues avec ta respiration
à faire des nuages blanc
gelée barbapapa
dans
la lumière naissante d'un
orange blême soleil de février
tu gémis
et une nouvelle fois tu pleures.....
Ah
ce sont des larmes
chaudes
que tu verses
celles qui tombent
sur la neige
drues
les plus créatrices
celles qui font fondre
les cœurs les plus endurcis
les plus chaudes
d'habitude
ton Art
s'en nourrit
douleur
émotions
la colère
stimulent
ton don
mais
là
le silence
l'aphasie
et tout seul tu t'effondres en larmes....
Ah
tu peux tout chanter
rimer
versifier
mais
quel poème peut les transcrire
quels vers peuvent les décrire
sel à tes cicatrices
impossible...
et tu maudis
ta lyre
Apollon
et tu jures alors Dieu
et tu blasphèmes tous les saints
en vain....
Ah
poète
tu te remémores
leur chant plaintif
qui s'élevait des ruines d'un Paris fumant
dans la nuit
et tu te tiens la tête...
les enfants
affamés
se cramponnaient à la vie comme des
chatons
qu'on noie dans un sac
et chantaient....
Oh
tu en meurs de tristesse
doux Théophile Gautier!
Rechercher dans ce blog
lundi 6 octobre 2014
vendredi 3 octobre 2014
Chacun fait ce qui lui plait!
Juin 1982
aux pieds
légers
rollers skates
cris
Square Baudin
Miel en fleurs
Levallois
36 ans
à
nous
trois
chantonnons
Chacun fait ce qui lui plait !
sale f... de p.... ce Jacques Prévert!
Ah
pauvre enfant
tu regardes cette récitation
avec inquiétude
et tu te demandes
comment vais-je faire?
Tout t'y est odieux
instinctivement
dans
cette histoire à dormir
debout
une cage
un oiseau
un enfant
tss....
dès le départ
tu hais
ce scénario
et tu traites
de sale f... de p....
ce
Jacques Prévert
et tu le maudis
cet Écrivain
persécuteur d'enfants!
Ah
tu trembles pendant la nuit
et à l'aube tu te réveilles en sueur
et tu redoutes tant l’épreuve
et tu vas à reculons à l’école
l'estomac noué
comme pour aller à la piscine
le mardi après-midi
et tu te vois déjà
récitant cette niaiserie
et ton pire cauchemar
arrive
ton nom tombe
et tu vas au tableau
et tu prends ton élan
et tu dis
Jacques Prévert...
et tu t'arrêtes alors
et tu avoues
penaud
à l'institutrice
trou noir
je ne sais plus!
Ah
ne pleure pas
enfant émotif
tant pis pour le zéro
apprends
recevoir une mauvaise note
vaut mieux
que le déplaisir de réciter
ce pensum
sale f... de p...
ce
Jacques Prévert!
Et
si j'interdis la récitation
de mes œuvres
Poète
adulte
si je ne souhaite
jamais
au grand jamais
jamais
entendre
un enfant
maltraiter
mes vers
me réciter
comme punition
si je refuse
oiseau
cette cage
aux enfants
c'est quand même
grâce à lui
paradoxe
si je compose toujours
en fait je l'aime bien
avec les années passant
mais jamais en ne le récitant
c'est quand même
grâce à lui
ce
sale
f... de p....
ce
Jacques Prévert!
jeudi 2 octobre 2014
mercredi 1 octobre 2014
L'an de grâce 2270...
L'an de grâce 2270...
Ah mes commentateurs docteurs de la Sorbonne
Un jour vous vous battrez la barbe blanche
Vous vous la tirerez -pire qu'un épisode de Bones!
Polémiques oiseuses sur mes vers avalanches
D'insultes réciproques je les entends les bonnes
Ou mauvaises explications sur mes poèmes déjà blanches
Oies et libertins en viendront aux main...tss vins de Beaune
Rien que d'imaginer délicieux à déguster bière blanche!
L'an de grâce 2270...
on viendra visiter ma maison ma tombe les bonnes
Et les fils de famille auront ma photo comme poster pierre blanche
A ma date d'anniversaire des lycées porteront à Bonn
Ou à Paris mon nom et des collégiens la voix blanche
Et rougissant réciteront mes vers ... tsss n'abandonne
Pas Apollon donc ton serviteur ma plume ma manche
Tachée d'encre rien que d'imaginer des docteurs en faire des tonnes
Sur mes vers des tomes entiers se battre je me penche
Et me tords de rire
sur chaque poème sous la vigne et la tonne...
L'an de grâce 2270...
Merci Apollon!
Ah mes commentateurs docteurs de la Sorbonne
Un jour vous vous battrez la barbe blanche
Vous vous la tirerez -pire qu'un épisode de Bones!
Polémiques oiseuses sur mes vers avalanches
D'insultes réciproques je les entends les bonnes
Ou mauvaises explications sur mes poèmes déjà blanches
Oies et libertins en viendront aux main...tss vins de Beaune
Rien que d'imaginer délicieux à déguster bière blanche!
L'an de grâce 2270...
on viendra visiter ma maison ma tombe les bonnes
Et les fils de famille auront ma photo comme poster pierre blanche
A ma date d'anniversaire des lycées porteront à Bonn
Ou à Paris mon nom et des collégiens la voix blanche
Et rougissant réciteront mes vers ... tsss n'abandonne
Pas Apollon donc ton serviteur ma plume ma manche
Tachée d'encre rien que d'imaginer des docteurs en faire des tonnes
Sur mes vers des tomes entiers se battre je me penche
Et me tords de rire
sur chaque poème sous la vigne et la tonne...
L'an de grâce 2270...
Merci Apollon!
Oh ἄφθη...
Oh
ἄφθη...
mes génies
mes farfadets
la plupart du temps
vous
êtes
taquins
sages
et mignons
vous êtes
bénéfiques
et paisibles
avec moi
mes insolents
et je suis généreux avec
vous
mes petits lutins
je vous offre
gite
et
nourriture
hospitalier
mais il y en a
de redoutables
des Krakens terribles
des ignobles qui jouent au pilou
avec mes nerfs
qui me harcèlent
me piquent
acides anges
les vilains avec leurs lances acérées
me triturent
bouche
langue
et lèvres
de leurs épées
et me lacèrent
cruels
esprits
l'âme!
Ces méchants lansquenets
viennent capricieux
sans être invités
qu'avec gruyère
noix
citron
et vinaigre
les gourmands
raffolent
de me voir torturer
les méchants
de me faire souffrir
petits-maitres
délicats
les monstres
usent
avec moi
de fouets
et de coups
dans la tempe!
Ah
ἄφθη
contre vous je suis obligé de me battre
à coup de Pansoral
atomique
et
alors vous expirez
mes lutins diaboliques...
pourtant alors je pleure
de vous voir mourir
trop sentimental
ἄφθη
mes bourreaux
rosaces blanches
mes odieux
mes cruels
aphtes!
Oh
ἄφθη...
mardi 30 septembre 2014
Adieu Eric adieu candide plongeoir!
Ah Eric te reverrai-je au Paradis au plongeoir
Dans les nuages chahutant avec les angelots amibiens
Piquant leurs auréoles à la barbe de St Pierre
Nous amusant comme insolents amis bien
A la Schwimmbad ensemble au plongeoir
Frottés non pas par l'eau la javelle les pierres
Mais par le duvet et le coton des nuages?
Ah Eric la vie nous a fait un méchant plat
L'amitié source vive est tarie- saccage!
Plus de soif étanchée plus de partage de plat
En commun plus de nage à deux... blues de la piscine!
Et je pense toujours à ce pauvre plongeoir
Où deux enfants de 14 ans se chahutaient un plat
Plouf peu leur importait! Ils se seraient partagé le même le pire brouet!
Maintenant désaffectée doit être cette piscine!
Le plongeoir est sûrement usé et rouillé!
Et tous les soirs pourtant mes rêves m'y ramènent à Trèves
où plouf dans un bassin tiède synchrones plongeaient apnée
Deux enfants jadis amis deux fantômes! Trêve
De mes sanglots Muse cesse cette triste plongée
Adieu Eric adieu candide plongeoir!
Dans les nuages chahutant avec les angelots amibiens
Piquant leurs auréoles à la barbe de St Pierre
Nous amusant comme insolents amis bien
A la Schwimmbad ensemble au plongeoir
Frottés non pas par l'eau la javelle les pierres
Mais par le duvet et le coton des nuages?
Ah Eric la vie nous a fait un méchant plat
L'amitié source vive est tarie- saccage!
Plus de soif étanchée plus de partage de plat
En commun plus de nage à deux... blues de la piscine!
Et je pense toujours à ce pauvre plongeoir
Où deux enfants de 14 ans se chahutaient un plat
Plouf peu leur importait! Ils se seraient partagé le même le pire brouet!
Maintenant désaffectée doit être cette piscine!
Le plongeoir est sûrement usé et rouillé!
Et tous les soirs pourtant mes rêves m'y ramènent à Trèves
où plouf dans un bassin tiède synchrones plongeaient apnée
Deux enfants jadis amis deux fantômes! Trêve
De mes sanglots Muse cesse cette triste plongée
Adieu Eric adieu candide plongeoir!
Inscription à :
Articles (Atom)