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mardi 21 juin 2016

Coquelicot de juin!


Le coquelicot m’avait prévenu pourtant

Ne me cueille pas
Poète
Ami
Laisse-moi
Gentil
Poète
Pousser
Encor

Entre le bleu mauve et la pensée candide

Ne me cueille pas
Ami,  gentil Poète…

Las je ne t’ai pas écouté
Trop pressé de t’embrasser
Gentil Coquelicot
Entre le bleu mauve et la pensée candide
Las, las, las
Je te tiens entre mes mains
Mort
Déjà étiolé

Et je pleure sur ma bêtise
  Coquelicot ami


Et tu blêmis
Ami Coquelicot
Sitôt cueilli
Déjà
Coquelicot gentil
Le vent traitre de juin disperse
D’entre mes doigts
Rosis
Tes pétales
Entre le bleu mauve et la pensée candide….

Neige sanglante…

Assassin gentil
Je te regrette déjà
Gentil Coquelicot
Ami assassin
Mes pieds
Baignent dans ton sang
Coquelicot  ami
Mes vers sont  billes
Dans ton rubis
Et j'en ai honte


Entre le bleu mauve et la pensée candide…


Mais je sèche mes larmes
Ami Coquelicot
Tu reviendras
Dans un jour, une semaine, un mois, un jour
Toujours fidèle
Coquelicot gentil
J’ai bien  tort de pleurer pour si peu
Si mes amis pouvaient être tous comme toi
Mais je sèche mes larmes
Dans ton pavot
Je vais dormir
Mais je sèche mes larmes
Coquelicot gentil
Dans ton gâteau bientôt
Je vais te croquer
Mais je sèche mes larmes


A tout à l’heure

Coquelicot d’été

Coquelicot de juin!

lundi 20 juin 2016

De l'eau !

Bah


Je gagne au Loto ?


 🎇🎇


🎇


Baraka



 😁


 Je m'installe illico


Presto


Au Troca



💦
 De l'eau  !

vendredi 17 juin 2016

τί ἐστιν ὃ μίαν ἔχον φωνὴν τετράπουν καὶ δίπουν καὶ τρίπουν γίνεται



Sphinx


τί ἐστιν ὃ μίαν ἔχον φωνὴν τετράπουν καὶ δίπουν καὶ τρίπουν γίνεται

(Tì estìn hò mían ékhon phônền tetrápoun kaì dípoun kaì trípoun gínetai)

Oedipe

Laisse-moi tranquille. Je ne te répondrai pas. Non, non et non !

Sphinx

Mais mortel tu dois me répondre. C’est ton destin. La Pythie te l’a prédit. Réponds Œdipe ma question est si facile. Si tu veux je te donne des indices…

Œdipe

Non, non et non je ne veux pas. La Pythie me l’a dit,  je vais te répondre, je vais tuer mon père et épouser ma mère. Je ne veux pas qu’Apollon Lokias gagne encore une  nouvelle fois. Toujours à inspirer des criminels le dieu blond, non, non et non !

Sphinx

Tu veux tuer mon  mythe rien que par orgueil ? Veux-tu tant faire pleurer le Poète qui écrit ces lignes ? Et les lecteurs  sont impatients, ils attendent un dénouement…Ils s’attendent au pire avec lui  il faut le reconnaître, ce maudit Poète !

Œdipe

Tu n’es pas Homme, tu ne peux pas comprendre !  (Bruit de vase cassé)

Sphinx
Je t’ai eu !

Œdipe

Les dieux sont incorrigibles. Apollon est trop farceur !

Sphinx

Je vais maintenant me pendre ailleurs chez un autre Poète. Tiens ta couronne et ton bâton…

 Sphinx

Maudit Apollon !

- Un sphynx passe  et miaule

Fin

Ma Mort !


Mon tableau a un beau cadre doré
Et certains esprits chagrins
En rient

« Poète
Le cadre vaut plus cher
Que ta croûte ! »

Ricanent-ils  les méchants…

Et ils ont bien tort
Et ils ont toujours tort

Et j’adore le regarder au soleil couchant
De Pons
Mon tableau
A la lumière d’Apollon
L’on y voit
Entre deux arches de haies
Un nautonier blond
De dos
Y guider
Une barque dans le marais
Au pénombre
Vert et violet
De Gustave Moreau
Des personnes figées
Les passant de l’ombre à la lumière
Comme moi
Mes lecteurs
Me  passant de l’ombre à la lumière
Comme toi
Mon Lecteur
Vers le soleil radieux !

Mon tableau est un trésor
Et il mérite bien
Son beau  cadre doré

Et ils ont bien tort
Et ils ont toujours tort

Et j’adore le regarder à la lune pleine
De Pons
Mon tableau
A la lumière du dieu Lune
L’on y voit
Entre deux arches de haies
Un nautonier blond
De dos
Y guider
Une barque dans le marais
Au pénombre
Vert et violet
De Gustave Moreau
Des personnes figées
Les passant de l’ombre à la lumière
Comme moi
Mes lecteurs
Me  passant de l’ombre à la lumière
Comme toi
Mon Lecteur
Vers le soleil radieux !

Mon tableau  
Je l’ai acheté trop cher
Me disent les envieux
Mais moi je suis content de ma bonne affaire
Et je le chéris
Et je ne le vendrai pour rien
Au monde
Même pas un fauteuil d'académicien
Mon tableau
Acheté
Par hasard
A Fouras…

Mon tableau est un Trésor
Il est magique
Il me porte bonheur
Et son cadre doré le rend bénéfique


Mais je ne crains  qu’une chose
Cependant
Le jour ou la nuit
Où le nautonier du tableau
Se retournera
Me guidera
Dans
Sa barque dans le marais
Au pénombre
Vert et violet
De Gustave Moreau
 Moi figé
Me  passant de l’ombre à la lumière
Comme moi
Mes lecteurs
Me  passant de l’ombre à la lumière
Comme toi
Mon Lecteur
Vers le soleil radieux

Mon nautonier  si joli

Ma Mort !

jeudi 16 juin 2016

Søren !


Près du  morne cimetière
Il y a un cerisier
Près de l’église du village
En brique rouge
Un cerisier en fleur
Bercé  
Au printemps
Par le vent du sud
Et
Les cantiques
Et le diacre nettoie les marches de l’église
Blanchies
Par les pétales candides…


Et sur le cerisier  
Près du  morne cimetière
Maintenant
Près de l’église du village
En brique rouge
En été
Se balancent
Les fruits rouges
Innocents
Qui s’écrasent
Sur le sol
En été
Et
Que les jeunes gens
Se disputent amoureux
L’anneau  d’or
Dans les dents ensanglantées
Près de l’église du village
En brique rouge
 L’anneau  d’or
Au doigt…


Et sous le cerisier
Près de l’église du village
En brique rouge
Au soleil tiède d’octobre
Près du  morne cimetière
Les enfants se disputent
Ou apprennent leurs leçons
Le dimanche
Même si les plus  pieux regardent cela
Désapprobateurs
Ne pas travailler le dimanche 
Sous l’œil bienveillant du Pasteur
Avant que le froid de Décembre
Ne
Les
Déloge
Tous…


Près de l’église du village
En brique rouge
Le cerisier grelote
Près du  morne cimetière
Et c’est le temps de NOEL
Et c’est bientôt la Nouvelle Année
Et c’est le temps des meringues aux amandes effilées
Que l’on croque
Chez soi
Bien au chaud
Un chat sur les genoux
En contemplant dehors
A la fenêtre givrée
Près du  morne cimetière
Le vieux  cerisier
Qui dure et dure
Près de l’église du village
En brique rouge
Et c’est le temps des meringues aux amandes effilées
A croquer
Sans y penser
Pense
Toujours
A ce moment
Toutes les années
Sans s’angoisser
A tout âge

Bas les soucis


Søren !

mercredi 15 juin 2016

Herr FREUD



Entrez, ah vous voilà vous !

Monsieur le Professeur bonjour.

Bon j’ai bien reçu vos deux demandes. L’une pour un congé,  l’autre pour une demande de stage. Soyons méthodiques. Vous demandez  d’abord un congé de vos études pour faire de la Poésie ?

Monsieur le Professeur  oui.

Mon brave garçon vous n’avez aucun don.  J’ai lu votre plaquette, j’ai bien ri.  Vous truffez vos poèmes de dieux  et de déesses, de bergers d’Arcadie, de poètes aux accents langoureux. Quatorze poèmes rien que pour le pauvre Œdipe. Et Ménélas n’est pas mieux traité,  toujours roi  blond et rose mélancolique.  Vraiment abandonnez ! Et pourquoi toujours Apollon en train de vous écouter vous sur le divan ? Bref j’ai consulté des hommes de lettres de mon entourage pour me faire une idée, ils ne vous prêtent aucun talent.

Bien Monsieur le Professeur. (L’étudiant de médecine est prêt de pleurer et baisse la tête)


Bon ceci étant, si pour vous la Poésie est un passe-temps, bah continuez. Mais n’en faites pas votre métier. Vraiment vous n’êtes pas doué. Bon maintenant pour votre demande de stage…Vous voudriez partir à Paris ?

Oui  Monsieur le Professeur.

Drôle d’idée encore. Un stage auprès du Docteur Charcot. Vous croyez donc à ces bêtises sur l’hypnose. Le Docteur Charcot s’intéresse aux hystériques. Bah ne tremblez pas comme cela jeune homme. Vous allez partir à Paris cela ne va pas vous faire du mal. Vu votre sensibilité vous allez y durcir votre carapace. Vous êtes encore trop fragile. Et puis vous qui vous piquez de Poésie vous allez rencontrer des vrais poètes contemporains, en chair et en os.  Bon la discussion est close. Je vous signe votre demande de stage.

Merci Monsieur le Professeur.


Ah avant de partir juste un mot votre idée de divan, c’est une bonne idée, Apollon n’est pas que le dieu des Poètes, c’est aussi le dieu des médecins, réfléchissez y donc . Bien vous pouvez maintenant disposer Herr Freud.

Au revoir  Monsieur le Professeur.

lundi 13 juin 2016

Mon Vigny

Point
Rouge
De   la pluie
Au manteau
Candide
Dans la campagne flamande
 Verte

Rêve

Mon Vigny
Sur son destrier ....



Vers Gand
Détrempé
De  la pluie
Au manteau
Candide
Derrière le carrosse crissant

Rêve

Mon Vigny
Sur son destrier ....

L'aube bientôt
Royale
Au reflet rouge

Gand bientôt
Et la Lys
Maraude
Gand bientôt
Et le Lys
Émeraude

Le Lion  seul va rugir
Bientôt
 Dans ses vers

Rêve

Mon Vigny
Sur son destrier


Aussi joli qu'un Prince bengali !