Dans trois siècles
gentil Sainte-Beuve
la Postérité
te tirera la langue
pauvre critique
et tu erreras
ta couronne de laurier
flétrie
et tu maudiras le sort
Critique déchu
comme
De Voltaire
dont
les tragédies et les poésies
sont méconnues
aujourd'hui
malheureux seigneur de Ferney!
Et
tes Lundis
tu ne mangeras plus gras
et
tu seras
aussi maigre
qu'un joli révolté de 1848
et tu sangloteras
plus de bombance
Second Empire!
Et
les auteurs que tu as
vilement
pourfendus
méchant Zemmour du XIXième siècle
te poursuivront
pour
t'infliger
de bons coups de bâton
et
tes secrétaires
Octave Lacroix
Jules Levallois
Jules Troubat
voudront
te faire
boire
te faire
avaler
l'encre pourpre
de
leurs
écrits
pour tous tes caprices
et
même
Victor Hugo
mari
ami
trompé
S’élancera
au Paradis
à ta recherche
voudra
te
talocher
mauvais quart d'heure!
Mais
gentil Sainte-Beuve
comme Lamartine
protégeant le drapeau tricolore
alors
je haranguerais
la foule des mécontents
et je te défendrais
même si tu faisais partie de la gente critique
et je m'interposerais
et je leur dirais!
Ah
ne touchez pas à cet homme
il mérite votre considération
pour son œuvre
agenouillez-vous
rien que pour sa création
il a droit à notre respect
et la Postérité
le retient
Et nos enfants
Le retiennent
En ce moment
au XXIVième siècle
Éternel Poète
pour ses vers
scandez les
avec moi….
« Il y faudrait de la musique de Gluck!
Laissez-moi ! Tout a fui. Le
printemps recommence ;
L'été s'anime, et le désir a lui ;
Les sillons et les cœurs agitent leur semence.
Laissez-moi ! Tout a fui.
Laissez-moi ! dans nos champs, les roches solitaires,
Les bois épais appellent mon ennui.
Je veux, au bord des lacs, méditer leurs mystères,
Et comment tout m'a fui.
Laissez-moi m'égarer aux foules de la ville ;
J'aime ce peuple et son bruit réjoui ;
Il double la tristesse à ce cœur qui s'exile,
Et pour qui tout a fui.
Laissez-moi ! midi règne, et le soleil sans voiles
Fait un désert à mon oeil ébloui.
Laissez-moi ! c'est le soir, et l'heure des étoiles
Qu'espérer ? Tout a fui.
Oh ! Laissez-moi, sans trêve, écouter ma blessure,
Aimer mon mal et ne vouloir que lui.
Celle en qui je croyais, Celle qui m'était sûre...
Laissez-moi ! Tout a fui ! »
Et tous
s'inclineront
et chanteront
avec moi
ses louanges….
et je sourirais
de la farce du destin
Poète réhabilité
Charles SAINTE-BEUVE !
Charles SAINTE-BEUVE
RépondreSupprimerSon œuvre
http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/charles_sainte_beuve
Il y faudrait de la musique de Gluck!
Il /il_y_faudrait_de_la_musique_de_gluck.html