Rechercher dans ce blog

lundi 18 avril 2016

Mes Genèses:

Mes Genèses:

Des tasses de café au lait où se mélangent lait blanc et café noir

Destin et hasard

 Inextricablement !



 Je sucre ?

jeudi 7 avril 2016

Und unsern kranken Nachbar auch!


So legt euch denn, ihr Brüder,
In Gottes Namen nieder;
Kalt ist der Abendhauch.
Verschon uns, Gott! mit Strafen,
Und laß uns ruhig schlafen!
……………………………

A la lune noire
Depuis des semaines
Il y travaille
Le soir tombant
Depuis il y œuvre
Avec la Bible
Depuis des semaines
A la lune rousse
Il tâtonne
A la lune descendante

Der Mond ist aufgegangen,
Die goldnen Sternlein prangen
Am Himmel hell und klar;
Der Wald steht schwarz und schweiget,
Und aus den Wiesen steiget
Der weiße Nebel wunderbar.

Son poème est bien construit
La musique est parfaite
Son Abendlied est magnifique


Wie ist die Welt so stille,
Und in der Dämmrung Hülle
So traulich und so hold!
Als eine stille Kammer,
Wo ihr des Tages Jammer
Verschlafen und vergessen sollt

Mais la fin pèche …

Seht ihr den Mond dort stehen?
Er ist nur halb zu sehen,
Und ist doch rund und schön!
So sind wohl manche Sachen,
Die wir getrost belachen,
Weil unsre Augen sie nicht sehn

(Et rien de pire pour un Poète
Qu’un récit sans conclusion
Qu’une histoire sans fin
Sauf si l’on s’appelle  Ende…)

Wir stolze Menschenkinder
Sind eitel arme Sünder
Und wissen gar nicht viel;
Wir spinnen Luftgespinste
Und suchen viele Künste
Und kommen weiter von dem Ziel.

Et ce soir il est désespéré
Et inlassablement dans la Bible
Il cherche une réponse

Gott, laß uns dein Heil schauen,
Auf nichts Vergänglichs trauen,
Nicht Eitelkeit uns freun!
Laß uns einfältig werden
Und vor dir hier auf Erden
Wie Kinder fromm und fröhlich sein!

Rien…


Ce matin
Il est allé voir le Pasteur
Et il a fait chanter le chœur d'enfants
Et ce qu’il redoutait
Apparaît
La fin manque
Une bonne fin !

Wollst endlich sonder Grämen
Aus dieser Welt uns nehmen
Durch einen sanften Tod!
Und, wenn du uns genommen,
Laß uns in Himmel kommen,
Du unser Herr und unser Gott!

Juste
A-t-il noté

 So legt euch denn, ihr Brüder,
In Gottes Namen nieder;
Kalt ist der Abendhauch.
Verschon uns, Gott! mit Strafen,
Und laß uns ruhig schlafen!
..................................................-



A l’endroit
A cet endroit
A la fin de la dernière strophe

Le dernier de la classe
A  chuchoté
A son ami
Pour tourner en dérision
Son poème

Und unsern kranken Nachbar auch!


Et ce soir enfin
Joyeux et nimbé de bonne lumière 
A la lune pleine
Il reprend
Son poème
Du début à la fin
Il le chante
De la fin au début
Il le récite

Enfin content

Et à la lumière de la lune rose
Il rajoute à la plume
Il accepte la Providence
Il signe son poème
A l'encre noire
Merci Seigneur
Pour cette fin
Il accepte
Il a sa fin
Il rajoute cette phrase dérisoire
Mais qui donne  tant de poids
A son poème !

Und unsern kranken Nachbar auch!

lundi 4 avril 2016

Roy Lune !



Enfant
Déjà il  le vénérait
Le Soleil
Son arrière-grand père
Déjà il lui vouait un culte
Il l’admirait
Se levant
Le Soleil
Son  aïeul
Louis XIV
Le jour
Le Roy Soleil


Lui l’enfant Louis…

 Et il se promettait de faire mieux
Et il lui  promettait d’être son digne arrière-petit-fils
En français
Mais las
Le temps n’est plus aux rois
Déconvenue !
Mais las
Le temps n’est plus à la Bavière
Tristesse !
Mais las
 Le temps est aux nations
Impuissance !

Et il règne
Dans ses grands palais vides
Sans gouverner
Un roi d’Angleterre
Sans cour
Un roi inutile
Sans sujets
Un roi parlementaire
Sans état
Souvent il y songe
Un faux-bourdon
Dans une ruche dorée
En fredonnant Wagner

Lui le roi Louis…

Et son convoi traverse les arpents de neige et les années

Et au clair de la lune  ce soir une nouvelle fois  il  en pleure

Un de ces rois  qui reflètent le passé des peuples
Un de ces rois qui reflètent la puissance d’antan
Un de ces rois qui reflètent la lumière froide sur la neige 
  
Un de ces rois se noyant

Comme l’astre  troublé
 Dans l’onde du lac
Comme le soleil de la nuit brouillé
Dans l’onde du lac 

Lui le Roi Louis

Lui le  Roi Louis II

Luit  Roy Lune ! 

vendredi 1 avril 2016

J’arpente… 9 M2 ! (Ma réponse à Didier Jacob et au Nouvel Observateur )

J’arpente… 9 m2
 J’arpente ma petite chambre de NICE....



J’arpente… 9 m2
J’arpente le Mont Parnasse....

J’arpente… 9 m2
J’arpente le Quai Conti...

J’arpente… 9 m2 !

J’arpente toujours
En Poésie ou à l'Académie
En clochard ou en habit vert
J’arpente toujours...


Malgré les années
J’arpente
Le sourire aux lèvres et le cœur en peine
Toujours
 Ma besace pleine de vers
9 m2
La poche remplie d' agrafes et de quatrains
Toujours
Les souliers délacés
J’arpente
Poète
9 m2 ...

J’arpente toujours...

Toujours j’arpente 9 m2
Même si j’en ai 109 ou 86 ou 14
Maintenant
J’arpente toujours
A Cognac ou à Pons 
A l'ombre d'un citronnier 
Ma tombe aura cette surface
Peut-être

9  m2
C’est trop
 J’arpente toujours...
Je m’en moque
C’est trop
 J’arpente toujours...
C’est le Paradis
Jamais un enfer

J’arpente… 9 m2

Mon trésor
J'arpente
Mon Québec
Toujours
Mon royaume
9 m2
Mes Antilles
Toujours
Mon Eldorado
J'arpente

Mes 9 m2 ....

J’arpente 9 m2
Je ne m'en lasse pas 
Je les épingle
Merci Apollon
En un poème
J'arpente
 J'arpente

 J'arpente

Toujours

Partout

Ma petite chambre de NICE....

J’arpente… 9 M2 !

mercredi 30 mars 2016

La mère pianote toujours sur le clavier...





Maman dit l’enfant
A la mère qui pianote sur  le clavier
Je  dormais et je rêvais

J’étais  tout seul devant Dieu

J’étais accroché à une pierre
Qui filait à la vitesse d’une locomotive

Et tout l’univers s’effondrait 
Et les anges chantaient
Et les étoiles tombaient  
Et les soleils explosaient

Et j’ai vu

Au loin
 Émerger  du ciel laiteux
Au soleil levant 
Sur un nouvel univers
 Trois lettres
Et un chiffre 
Météores
Écarlates

Venir vers moi

Et j'allais être écrasé 

Et alors  je me suis réveillé

Et depuis cela trotte dans mon esprit  

Ces

Trois lettres

Et ce chiffre écarlates


E M C 2…

Et je m’interroge depuis

Est-ce un signe, une plaisanterie  
Une farce de Dieu
Un présage
Des extraterrestres ?

Albert s’interroge et s’interroge   

Ce matin, demain

La mère pianote toujours sur le clavier…

mardi 29 mars 2016

Sur la pelouse si verte


Sur la pelouse si verte
Les jolies pâquerettes
Rêvent,

Rêvent qu’elles sont des reines,
Des reines au cœur d’or,
Des reines aux voiles  neiges,

Rêvent
Les jolies pâquerettes
Sur la pelouse  si verte,

Avant d’être décapitées
Près du coquelicot rouge
Par la faux de la tondeuse…

Sur la pelouse si verte
Les jolies reines
Rêvent,

Rêvent qu’elles sont des pâquerettes,
Des pâquerettes au cœur d’or,
Des pâquerettes aux voiles neiges,

Rêvent
Les jolies reines
Sur la pelouse  si verte,


Avant d’être décapitées
Près du coquelicot rouge
Par la faux de la mort…

mercredi 23 mars 2016

Davy Crockett Poète


Ah maudit Poète
S’exclame mon lecteur
Satané Poète
Maugrée ma lectrice
Toujours dans ta forêt bleu-cerise
Tu nous égares
Toujours dans les ronces ou les bosquets de mures
Tu nous ensanglantes
Toujours dans ta vallée
Où ne  prospèrent que des amandiers
En fleur
Éternel candide
Tu nous égares…

Ah
Cesse ton labyrinthe
Poète
Guide-nous
De  cailloux gris
Un peu
Plante des barrières
Un peu
Dessine des chemins
Un peu
Trace
Donc
Des jardins à la française
Même sommaires
Dans ton brouillis
Indique-nous la voie de secours
Dans ton fouillis
Même un glossaire
Mets nous enfin  des indications
Brouillon Poète …

Ah Lecteur
Jamais content
Mes signes de piste
Je te les pose bien
De manière évidente
Pourtant
Ma lectrice
Mes signes de piste
Je te les indique bien
Pourtant
De manière démonstrative
Mon blond lecteur
Mais tu ne fais pas attention
A mes signes de piste
Mon brun lecteur
Mais tu fais attention à tout
Sauf à mes signes de piste
Ma rousse lectrice
Et tu vas droit direct
Vers mes alligators..

Alors scrute mieux
Mon chemin de signes
La prochaine fois
Mon Lecteur
Devine mieux
Mes indications
Suis mieux
Ma Red River Valley
Scrute mieux
Mes morceaux de bois
Mon Lecteur  
Je les sème partout
Dans ma piste 

Davy Crockett Poète

Mes signes de piste !

 Retourner