Oh le bel ânon
Dit l’enfant
Si Dieu pouvait être aussi gentil
Que lui
Dit le petit Frederich.
Au zoo de Berlin
En le caressant.
Ne sois pas insolent
Frederich
Dieu un âne
Blêmit la mère.
Si ton père était là encore…
Bah
Ne le gourmandez pas
Intervient un vieil homme distingué
Chère
Madame
Ce n’est pas méchant
Un âne
C’est grand
Je vais le bénir
Dit le vieillard
En lui posant la main sur la tête.
Que Dieu te bénisse mon enfant
Et t’aime
Comme moi j’aime mon chien
Tu te nommes…
Frederich Nietzsche
Bien Frederich je te bénis
Et le vieux monsieur parle tout bas
Indistinctement
Puis s’en va
En riant
Son chien devant lui…
Qui est cet hurluberlu s’interroge la mère interloquée
Bah encore un de ces philosophes inutile
Dit un passant
Avec un béret
Avec un béret
Un de ces parasites
Qui vivent à nos crochets
Et se moquent de tout
La France a ses Poètes idéalistes, nous nous avons nos Philosophes athées
Tout cela nous mènera à notre destruction…
Schopenhauer il me
semble, son nom.
Et Frederich de continuer à caresser la tête de l’ânon
Et de ressasser la bénédiction que lui seul a entendue
Tu seras Philosophe mon fils !….
Jackomotion @jackinparis
RépondreSupprimer@YDENISDELAPORTE @AdrienDLPBR Tu ne pourrais pas imaginer.... une rencontre Schopenhauer/Nietzsche ? Nietzsche/Wagner? :)
Le passant avec un béret c'est évidemment Wagner #trilogie @jackinparis @AdrienDLPBR @chbormans
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