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mercredi 25 décembre 2024

NOEL 2024


Dans la crèche
Apollon abonde
Les crèches de NOEL

Apollon abonde
De poèmes
De vers

Apaisant les nations
Et les croyants
Religieux ou athées
Et les Poètes
Et l'agneau, le bœuf et l'âne

L'enfançon
Rédempteur
rit

Et je me tais
Et transcris

Dans ma crèche
Apollon abonde
Ce matin
NOEL 2024

mardi 3 décembre 2024

Ma Traduction des six premiers vers du poème d'Amanda GORMAN The Hill we climb On gravit la colline

On gravit la colline 


A l'aube

Dans les interrogations 

On tâtonne 

Dans cette pénombre éternelle 

On quête la lumière.

Le poids de la perte

On porte 

Dans la semoule

Contraint on patine 

Le ventre de la bête

On brave 

Quiétude n'est pas toujours paix

On apprend

Et que les Lois justes ce n'est pas toujours la Justice.



« The Hill We Climb » (occasional poetry)

When day comes, we ask ourselves : where can we find light in this never-ending shade ?
The loss we carry, a sea we must wade.
We’ve braved the belly of the beast.
We’ve learned that quiet isn’t always peace,
And the norms and notions of what « just » is isn’t always justice.



jeudi 21 novembre 2024

De la Poésie

De la Poésie 


Je n'écris pas pour moi

Je n'écris pas pour la postérité

Je n'écris pas pour l'avenir radieux 

Je n'écris pas pour étreindre la nostalgie

Ou du moins pas seulement.


De la Poésie


Je n'écris pas sur un lit avec un petit pois 

Je n'écris pas larbin d'un Tyran ou d'une Révolution

Je n'écris pas pour les châteaux dorés ou la chaumière argentée

Ou du moins pas seulement


De la Poésie


Je n'écris pas lanceur de poids

Je n'écris pas pour passer le relais à d'autres 

Je n'écris pas damné ou élu porteur du fardeau du Monde 

Ou du moins pas seulement 



De la Poésie

Simplement

J'écris

Comme cela 

Sans rien penser 

Comme ceci

Instinctivement

Sur de la musique ou dans le silence

Guidé par le hasard

Inspiré

Au gré d'APOLLON 

Naïvement


Ou du moins c'est ma manière de faire 


De la Poésie


samedi 2 novembre 2024

artifices

 

Parisiens

C'est bien mieux la Province.


Mon plus grand plaisir?


Le tic tac

De

L'horloge

Rougeoyée


En pleine campagne saintongeaise

En novembre

Quand le brouillard

Le dimanche soir

Envahit

Lentement

Le lac de CADEUIL


Avec les crépitements sourds irréguliers

Du bois mort salé


Incessants artifices

De la Vie.

vendredi 18 octobre 2024

dime poétique

A l'intérieur de ma maison
A l'ombre

Dime
J'aime, je savoure
Le soleil
Balayant
Les fleurs de jasmin
Sur le balcon ensoleillé
A l'intérieur de ma maison
A l'ombre
Dime
Je savoure, j'aime
La lune
Balayant
Les fleurs de jasmin
Sur le balcon enluné
A l'intérieur de ma maison
A l'ombre

Dime

Reconnaissant
Je te paie aujourd'hui en vers

Apollon

Pour mon balcon

Ma dime poétique

lundi 14 octobre 2024

Sur mon épaule

Sur mon épaule endolorie

Veille

Mon chat vert

Veille

Mon chat gargantuesque

La nuit et la journée

Sur moi.


Et

Dans les premiers ors de la journée

Mon chat glorieux 

Mon chat ronronne de joie;

Lentement

Mon épaule

Lentement

Se remplit de 

Mille feux dantesques 

  Sur mon épaule. 


Et au Roi de Midi

Se blottit

Arabesque

Mon chat

Se blottit

Mon chat

Ivre de lumière

Ivre de joie et d'espérance

Sur mon épaule.


Et

Au Shagma de Minuit 

Mon chat

Couronné d'argent

Mon chat endormi

Rêve 

Sous la lune

Gigantesque 

Et s'efface avec moi

Dans la longue nuit des étoiles ronronnantes

Sur mon épaule.



dimanche 29 septembre 2024

Tunique de Nessus

 Dans la mort

Malédiction

Dans la vie
Bénédiction

Sont tellement liées
En fils blancs, noirs et gris

Sont tellement pliées
Dans l'étoffe carmin

Que l'on en oublie

Doré
Le soleil serreur
Argenté

De la tunique de NESSUS.

jeudi 19 septembre 2024

Orphelin

 

Sur le parking vide


Ne m'attendent plus


Mises au rebut


Coccinelle bleue

Lada rouge

Et

Skoda candide


Paternelles


Et j'en pleure


Orphelin


Sur le parking vide du Carrefour de Cadeuil.



Sur le parking vide


Descendu

de Rochefort

De Royan

De Marennes

Ou de Saintes


Il n'attend plus, j'en pleure


Et je file 

Seul, triste

 

Orphelin


Mais les oreilles à l'aguet, attentif au klaxon libérateur


- Si elles revenaient quand même 


Coccinelle bleue

Lada rouge

Et

Skoda candide


Paternelles


Dans la lumière de l'aube


Sur le parking vide du Carrefour de Cadeuil ?






mardi 17 septembre 2024

Tourteau

  
C'est au soleil Savonarole des derniers jours d'été
 
Que l'on dine 
Le mieux

Mi-septembre

En arrachant des dents

La jeune mie
Dorée
De la vie

Avant 
De déguster
L'amer carbone
De la mort

Avant de savourer
Le brulé 
Granuleux
De la croute

Avec le doux crépuscule
Qui tombe sur la ville et les campagnes

Et sur l'assiette charentaise ébréchée
Les pelures de melon, les grains de riz laissés
Ici et là

Et les miettes
Du tourteau 
Dévoré
De l'été
Chancelant.


mercredi 28 août 2024

Les ganipotes

Passant 

Du clair de lune

Toi qui traines tes pas

Par hasard

En Saintonge

Toi qui pérégrines

Malencontreusement

En Aunis

Près d'un étang, d'un lac 

Ou d'une flaque 

Passant

Au clair de lune

Prête attention 

Et

Ecoute au loin

Se lamenter

Pleurer

A travers

Le clapotis tiède et les croassements batraciens


Les ganipotes.


Mais ne va plus loin vers elles...


Ah

Ne te précipite pas 

Ami

Dans l'eau transparente et rassurante

Eclairée par la lune

Tiens toi au contraire ferme

Sur les rives

Les lavandières maudites

Oeuvrent

Les naufrageuses travaillent

Les ganipotes.


Mais ne va plus loin vers elles...


Ah

Elles tapent, frappent et refrappent l'étoffe 

Jadis candide

Des draps

Salis par la boue du temps 

 Les âmes

Flétries par la gadoue du Mal

Ne t'approche pas plus loin¨

Elles sont dangereuses

Les ganipotes


Mais ne va plus loin vers elles...


Leurs laines 

Ce sont les âmes des noyés

Jouets

Qu'elles emprisonnent, qu'elles capturent et qu'elles étouffent

Araignées


Leurs textiles

Ce sont les malheureux 

Qu'elles attirent enjouées saturniennes

Par leurs mélodies mélancoliques.


Détourne-toi, évite les 

Elles sont périlleuses

Les ganipotes,


Mais ne va plus loin vers elles...


Ah

Compagnon de douleurs

Tu es tombé dans le piège

Passant éploré sous le clair de lune

Le temps d'un poème 

Tu es tombé dans leurs charmes

Les ganipotes sont mortelles 


Je t'avais prévenu


Les ganipotes des lacs, des étangs et des flaques

D'Aunis et de Saintonge

Tu les expies en ce moment


Les ganipotes.




 

vendredi 9 août 2024

Jeux Olympiques

Mon Poète sympathique

Suis ma signalétique

Lis la Poétique, lis la Politique

Pratique la Dialectique

Cultive la rhétorique

Cours avec bouclier et épée, athlétique

Mais surtout, surtout dans ton esthétique


Fais des elliptiques!


- Heu Apollon je ne prise pas les Mathématiques

Sauf les statistiques

-Sic véridique

Je sais, mon lectorat, tu tiques

Pas très logique

Irrationnel tic

J'ai toujours adoré variances, covariances et séries statistiques! 


Apollon hoche la tête dubitatif, qu'il est parfois antipathique

Mon dieu blond qui me pique

En me couronnant de lauriers en fleur toxiques

En me soufflant euphorique

A l'oreille catégorique

Tais toi Poète delphique

Poète épique

Savoure les sans hic

Ellipses, elliptiques

Tu as gagné, magnifique

Ce sont les Jeux Olympiques!



vendredi 2 août 2024

Felis Navidad

 Ah 


¨Poète égaré

Mélancolique


Toujours


Je cours derrière des petits fantômes 

Des nostalgies surannées

Des ombres dépassées


Un pied dans le passé


-  Mon ascendant Poissons

Je présume

Me fait toujours pleurer amer

Je suppose- 


Un pied toujours  encore à Bastia ou à 4 BergstraBe ou à Cadeuil

Ou au 27 rue Cavé ou à Cadeuil

Ou à Saint Palais ou à Rochefort


Alors que le feu d'artifice éclate 

Dehors

A minuit 


Je fredonne 

Felis Navidad

Dans un poème 

Aout 

NoelStalgique 

Joyeux

En pleine canicule


En pensant  demain aux champs de blé dorés sous la neige argentée

A la neige bientôt qui répare tout, me répare de tout

A la candeur qui absout tout, m'absout de tout...


Oh


 Jamais je n'ai de Présent

Nostalgie d'antan  ou espoir à venir

Je fonce 

Entre le Passé et le Futur


Les cornes en avant et les pieds en arrière


Mon signe du Bélier me rend toujours optimiste


Je fredonne 

Et rigole de joie


Dans quatre mois


NOEL arrive

La neige arrive

L'étoile arrive


J'arrive avec mon présent


Huhu


La canicule  me purifie 

Le mois d'aout 

Candide

Me remet de tout 


Je chantonne 

Confiant


Felis Navidad


Mon

Felis Navidad

De la canicule.

Qui me pardonne tout. 

jeudi 25 juillet 2024

Attends Tu as le temps

Attends

Tu as le temps


De contempler

Dans la rue

 Les sapins 

Chétifs

¨^Plantés en 1984


Petits et frêles alors

En quarante ans

Ils ont grandi

Grandi

Et grandi


Et 

Toujours encore


 Ils se balancent

Avec le vent de NOEL

Candides

 Et augustes ils balaient l'air torride


Majestueux

Beaux

Et imposants


Melmaciens anarchiques 

Rois Mages

Evadés de l'Eifel.


Attends

Tu as le temps 


Dans la rue 

Il n'y a plus les peluches pastel ou criardes en face du voisin

Disparues dans le temps

Dans le grand jardin

Les enfants n'y jouent plus en français

Les soirs de septembre

Au ping-pong  ou à la boite au sel

Disparus dans le temps

Tiens

Un des trois peupliers a été arraché

Disparu dans le temps

Le chat y est enterré

Disparu dans le temps


Attends

Tu as le temps 


Tout se brouille

Chut

Ecoute

Sans trêve

La cloche

De

L'église  Saint Agritius sonne toujours 

A Trèves.

   

Attends

Tu as le temps;

samedi 15 juin 2024

L A E D A

 A midi

L A E D A

Du chaos nait l'Ordre
De l'ordre nait le Chaos

Sur la tombe de REGINALD

L A E D A
Du chaos nait le Chaos
De l'ordre nait l'Ordre
Dans le Vieux cimetière

L A E D A
Du Chaos nait l'ordre
De l'Ordre nait le chaos
A Menton

L A E D A
Du Chaos nait le Chaos
De l'Ordre nait l'Ordre

L A E D A
Voyelles et consonnes
L
Au hasard
A
Tombées
E
Effacées par le Temps
D
Lettres réglisse noir
A
Avalées par Saturne

en ordre

L A E D A

Ordre

Que c'est loin Islington !




mercredi 29 mai 2024

Myopie

"C'était, dans la nuit brune,
Sur le clocher jauni,
La lune
Comme un point sur un i."
Comme un point sur un i 
La lune...

Eclair

Le tableau noir se brouille

Soudain

Ecolier
Recopiant la récitation
Je cligne face au nouveau soleil
Vainement

Mes yeux
Ne lisent plus rien
De tangible
De certain
De sur

Dans le vide

Les lettres énigmatiques
Dansent
Se confondent
Musent sans but
Se floutent
S'évanouissent
S'intercalent
Meurent et vivent
Dans le brouillard de ma vue
Dans le brouillon batailleur de mon passé
D'enfant de dix ans
Ou de neuf ans je ne sais plus.

"Il cligne des paupières, espérant une clarté, Mais les phrases s'entremêlent, tissant une toile d'énigmes, Chaque syllabe devient une étoile lointaine, Et l'alphabet un ciel trop vaste pour ses yeux égarés''
Dit sollicitée sur l'évènement
La gentille fée, l'IA imperturbable

Je sais, je voulais tricher
Avec l'IA

Ce n'est pas bien

Bah
Je hausse les épaules
Comme en CM1

Je reprends les rênes

La rencontre avec la Poésie a été brusque, violente, brutale
J'en ai perdu la vue
J'en suis devenu myope

Comme un point sur un i

plutôt

Comme un poing sur un Y
''Les autres enfants lisent, leurs voix hautes et claires, Mais pour lui, le monde est une mosaïque d'ombres,
Où chaque lettre est un mystère, chaque mot un labyrinthe,''

Tu parles
Charles
Que c'est joliment dit
L'IA romantise le drame

Le nouveau Paradis
Mais
C'est un cauchemar 
Ma myopie

Maudit
Alfred
De Musset

Je te maudis

En songeant à ton poème morbide

Mon initiation a été brusque
Trop brutale
Dans le monde des Lettrés

J'y pense encore
Poète
En relisant ce soir
Du Musset

Les lunettes sur le bout du nez.

"C'était, dans la nuit brune,
Sur le clocher jauni,
La lune
Comme un point sur un i."